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Vidéo. Ouverture des douanes de Sebta et Melilla: Albares défend le Maroc
Publié leLe ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares, a affirmé mardi que la « feuille de route » convenue avec le Maroc était pleinement respectée, réfutant ainsi un prétendu blocage de la part du royaume dans l’ouverture des douanes à Sebta et Melilla.
Après la ministre de la Politique territoriale et porte-parole du gouvernement, Isabel Rodriguez, c’est au tour de José Manuel Albares de tenter de désamorcer la polémique sur un prétendu blocage de la part du Maroc pour l’ouverture des deux douanes commerciales de Sebta et Melilla.
« L’intégralité de la feuille de route convenue avec le Maroc est en train d’être respectée », a affirmé mardi le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, lors de la conférence de presse tenue à l’issue du Conseil des ministres, rapporte Europa Press. José Manuel Albares fait ici référence au calendrier qui a été convenu lors de la réunion de haut niveau (RAN), organisée les 1er et 2 février derniers à Rabat.
Le ministre espagnol a rappelé que « jamais dans l’histoire », il n’y avait eu de bureau de douane à Sebta, alors que dans le cas de Melilla, il n’a pas fonctionné depuis 2018, lorsque le Maroc a procédé unilatéralement à sa fermeture », relève la même source.
« Il s’agit d’un mécanisme complexe, dans lequel plusieurs choses doivent être vérifiées », a encore souligné le ministre espagnol, ajoutant lors de la dernière expédition commerciale menée le 26 mai dernier, « quelques jours avant le déclenchement » des élections du 23 juillet, l’entrée des marchandises du Maroc dans les deux présides a eu lieu pour la première fois.
Les douanes commerciales de Sebta et Melilla n’ont, en effet, pas encore été rouvertes officiellement, malgré les « succès » enregistrés lors des phases de tests, pilotées par une commission mixte. Des échanges entre les responsables marocains et espagnols de cette commission, dévoilés par le quotidien El Pais, accusent le Maroc d’une certaine lenteur dans ce dossier pourtant crucial pour le pays ibérique.