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Espagne: le parti de Pedro Sánchez s’allie avec la gauche dure

Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, s’est félicité samedi de l’union de la gauche dure en vue des législatives du 23 juillet, un accord « plus que positif » qui lui permet d’espérer se maintenir au pouvoir en reformant une coalition.
Cette union, officialisée vendredi soir après d’intenses négociations par Sumar, plateforme de la ministre communiste du Travail Yolanda Diaz, intègre une quinzaine de formations politiques, dont Podemos, principal parti de la gauche non socialiste.
« L’accord annoncé hier par différentes forces politiques à notre gauche est une nouvelle plus que positive », a déclaré Pedro Sánchez devant les cadres du parti socialiste espagnol, qualifiant cette union de « preuve de responsabilité » après la déroute de la gauche aux scrutins locaux du 28 mai.
La economía española va como una moto.
No lo digo yo. Lo dicen el BCE, el FMI y la OCDE.
La alternativa económica del PP no existe. No han sido capaces ni de dar un nombre.
Nosotros tenemos un Plan y ellos no tienen Nada.
Nosotros tenemos a Nadia y ellos tienen a… Nadie. pic.twitter.com/WDRj2oROtL
— Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) June 10, 2023
« Mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue la grande responsabilité qui est la nôtre » pour les législatives anticipées, a-t-il ajouté, appelant à « l’union » des socialistes, eux aussi divisés après leurs nombreuses défaites fin mai face à la droite.
Selon un sondage publié cette semaine par le quotidien El Pais, l’union de la gauche radicale était nécessaire pour donner à Sánchez une chance de gouverner à nouveau.
Le Parti Populaire (PP, droite), qui a remporté les dernières élections municipales et régionales, serait à nouveau premier aux législatives mais ne disposerait pas d’une majorité absolue, même avec le soutien de Vox (extrême droite), ce qui laisserait une chance à la gauche de gouverner en minorité.
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« L’Espagne souhaitait que nous nous donnions la main », s’est de son côté félicitée Yolanda Diaz lors d’une conférence de presse samedi, remerciant les différentes formations politiques désormais rassemblées au sein de Sumar d’avoir « été à la hauteur ».
Les négociations ont pourtant duré jusqu’au dernier moment avec Podemos, parti héritier du mouvement des Indignés qui craint de perdre en influence.
L’un des principaux obstacles était la candidature aux législatives d’Irène Montero, ministre de l’Egalité issue de Podemos et personnalité clivante, dont certains partis membres de Sumar ne voulaient pas.
Selon plusieurs médias espagnols, Mme Montero ne figurerait pas sur la liste de candidatures de Sumar mais la secrétaire générale de Podemos, Ione Belarra, a réitéré samedi sa volonté de négocier en sa faveur jusqu’au 19 juin, date butoir pour soumettre la composition exacte des listes.