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Santé : Grève nationale dans les centres de vaccination et les hôpitaux
Publié leQuatre des syndicats les plus représentatifs du secteur de la santé publique ont appelé à une grève nationale ce jeudi 2 décembre 2021, y compris dans les centres de vaccination.
L’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) ont appelé à une grève nationale ce jeudi 2 décembre dans le secteur de la santé publique. Dans un communiqué relayé dans la soirée du 1er décembre, les quatre syndicats, réunis dans une coalition, appellent les travailleurs dans les « points, centres de vaccination et vaccinodromes » à la mobilisation.
Les quatre syndicats présentent « une nouvelle fois leurs excuses aux citoyennes et citoyens », leur demandant de « comprendre la position du personnel médical qui a sacrifié ses congés, sa vie et la sécurité de ses familles pour lutter contre le Covid-19 et protéger les citoyens de ses effets désastreux ».
Les travailleurs de la santé se disent « forcés d’exprimer leur colère et leur souffrance continue face à l’indifférence du gouvernement » concernant l’amélioration de leurs conditions de travail qu’ils estiment « misérables », lit-on dans le communiqué.
Les quatre syndicats avaient déjà appelé en début de semaine à une grève générale dans les centres hospitaliers et de soins au niveau de tout le territoire marocain, pour les mêmes revendications. Les services d’urgences, de réanimation et de soins intensifs resteront toutefois opérationnels.
Un sit-in est également prévu ce jeudi à partir de 11h00 devant le ministère de la Santé.
Le 16 novembre dernier, les syndicats des professionnels de santé du secteur public de Casablanca (CDT, UGTM, FDT, UMT) avaient organisé un sit-in devant la délégation régionale de la santé. Ils contestaient alors le manque de visibilité et de concertation autour du nouveau projet de loi-cadre relatif à la réforme du service public de santé. Ils reprochaient aussi au ministre reconduit, Khalid Ait Taleb, son manque de communication.