Vidéo. Lamine Yamal: Regragui entretient le mystère

Viendra ou viendra pas ? Après plusieurs semaines de suspens, le prodige du FC Barcelone, Lamine Yamal, n’est finalement pas retenu dans la dernière liste du sélectionneur national, Walid Regragui. 

Le long feuilleton du jeune Lamine Yamal, 16 ans, aurait été bouclé ce jeudi lors de la conférence de presse tant attendue du coach national. Ce dernier dit espérer que la nouvelle star montante du Barça joue avec l’équipe nationale, mais avoue qu’il est « incapable » d’affirmer qu’il pourrait rejoindre les Lions de l’Atlas.

« Lamine Yamal est un garçon qui n’a que 16 ans. Il a une décision à prendre, et qui n’est pas facile. Que ce soit moi, la fédération, ou son président, nous avons œuvré pour que Lamine intègre l’équipe nationale, mais ça reste un choix personnel qui n’est pas facile », reconnaît Regragui.

Pour lui, « Yamal était une priorité pour la fédération » depuis qu’il endosse le maillot de sélectionneur national.

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« Ce n’est pas quelque chose que nous avons traité avec retard. C’est un travail fait depuis longtemps. Qu’on le veuille ou non, c’est un futur crack mondial. Nous avons fait de notre mieux, mais ne nous pouvons pas obliger un joueur à choisir le Maroc, surtout lorsqu’il est né en Espagne et a joué avec son équipe dans toutes les catégories de jeunes », a-t-il fait remarquer.

Revenant sur la rencontre qu’il a eue avec lui récemment dans un restaurant en Espagne, Regragui a relevé qu’ils ont eu « une bonne discussion« .

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« Je lui ai exposé notre projet, mais après la décision finale lui revient. Va-t-il aller avec l’Espagne demain? Bonne chance à lui s’il choisit de jouer avec eux », a-t-il martelé, avouant par ailleurs que « C’est quelque chose que je n’aurais pas voulu vivre à son âge. On verra dans les semaines à venir ce qui se passera ».

Regragui a tenu à souligner, dans le même contexte que c’est « le cas pour beaucoup de binationaux, comme Brahim Diaz aussi », indiquant qu’il y a des choses qui restent « secrètes » dans le cadre du staff.

Le sélectionneur national a également mis l’accent sur les « impératifs » et les « pressions » que les binationaux subissent avec leur club et qui rendent un peu plus délicat leur choix du Maroc.