Le Séville FC rêve de jouer un nouveau mauvais tour, ce mercredi 16 août, en…
Séville FC: Mendilibar ne digère pas le départ de Yassine Bounou
Publié leL’entraîneur du Sevilla FC, José Luis Mendilibar, n’a pas caché son mécontentement voire sa colère contre les éventuels mouvements du marché qui menacent son équipe, en particulier le départ du gardien du repaire des Lions de l’Atlas, Yassine Bounou.
Le vif intérêt d’Al-Hilal pour Bono et l’offre sérieuse qu’il a mise sur la table a fait la Une des journaux à la veille de la Supercoupe d’Europe (21h).
Face à cette situation, Mendilibar a assuré que «la faute» en revient au manque de coordination du calendrier avec le marché des transferts: «Il est impossible que demain nous n’ayons pas Bono», a-t-il lâché de manière aussi crue que sincère.
«Le problème n’est pas le nôtre mais celui de ceux qui organisent tout, les compétitions commencent sans que les équipes aient fini», a-t-il dit faisant allusion au chevauchement causé par le Mercato qui se poursuit alors les compétitions ont déjà repris.
«Personne ne le comprend. Ce sont les conditions qui existent, nous devons jouer dans ces conditions et il n’y a pas deux façons de le faire. Je ne comprends pas pourquoi ils ne mettent pas fin à cette situation, que demain un joueur soit avec nous et pas après-demain», a-t-il poursuivi selon le journal électronique andalou Sevilla ABC.
Concernant les éventuels départs, l’entraîneur Basque a admis que la situation dans l’équipe pourrait changer en trois jours, puisque «jusqu’au 1er septembre, nous ne savons pas ce qui va se passer».
Interrogé sur la potentielle venue de l’ancien sévillan, Sergio Ramos, annoncé sur la liste des départs du PSG, Mendilibar n’a pas été aussi tranchant que le président du FC Séville, José Castro, qui a assuré que «c’est un footballeur extraordinaire, mais il ne rentre pas dans notre planning».
Conscient du vide qui pourrait résulter du départ du défenseur argentin Acuña à Aston Villa, il a déclaré que cette situation pourrait changer «d’un jour à l’autre », en tenant compte du fait qu’ «il peut encore y avoir beaucoup de mouvements».
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«Il y a trois jours, nous étions calmes et maintenant, il semble qu’il y ait des mouvements. Jusqu’au 1er septembre, nous ne savons pas ce qui va se passer. J’ai dit qu’ils ne devaient pas jouer avec ce que j’avais, au moins qu’ils me laissaient tel que je suis. S’ils se moquent de vous d’un côté ou de l’autre… Si même quand vous avez été ici, vous n’avez peut-être pas été aussi bon et maintenant que vous êtes ailleurs, ils vous dérangent, qu’allez-vous faire ? Vous devez endurer. Vous devez essayer de faire du mieux que vous pouvez avec ce que vous avez jusqu’au 1er septembre. Il y a quatre matchs jusque-là, c’est la mauvaise chose. Ce n’est pas un nom, c’est une démarcation, c’est un poste, on a deux blessés à ce poste et on ne sait pas comment ils vont évoluer. Comme si Bono partait, alors un autre devra venir. Et pareil si Acuña part», a-t-il dit dans ce qui semble être un message envers le directeur sportif du club –en charge des transferts et des recrutements– Ramón Rodríguez Verdejo, dit Monchi.