Report du sommet arabo-africain: quand le Polisario se taille un costume plus grand que lui

L’Arabie saoudite a récemment annoncé le report sine die du sommet arabo-africain, prévu ce samedi 11 novembre. Le Polisario, poussé par sa mythomanie addictive, y voit une « victoire » au moment où cette décision raccourcit sa voie vers l’exclusion de l’Union Africaine (UA).

La 5ème édition du sommet arabo-africain, organisée conjointement avec la Ligue arabe et l’Union africaine (UA), devait se tenir samedi à Riyad, avant d’être ajournée indéfiniment en raison, officiellement, de l’évolution de la situation à Gaza.

Pendant que plusieurs sources médiatiques ont décelé dans cette décision un choix rationnel de la part de l’Arabie saoudite, qui ne voudrait pas de la présence d’une entité séparatiste comme le Polisario à cet événement, elle qui soutient la souveraineté du Maroc sur son Sahara depuis belle lurette, la prétendue « rasd » savourait dans une sortie de pure diversion qui frôle le masochisme, cette éviction en y voyant le signe d’une « victoire ».

Par la voie d’un communiqué diffusé par son agence de presse, le Polisario croit que ce report signifie « l’échec » du Maroc à vouloir « briser le consensus africain sur la question du Sahara ».

Alors que tout indique que le Maroc a réussi, une fois de plus, à faire barrage à une énième tentative algérienne et sud-africaine d’inclure une milice séparatiste dans un sommet d’une telle portée régionale, le Polisario a inventé une tout autre version dans le dessein de berner l’opinion publique, bien consciente malgré lui que ce report était un échec cuisant pour la poignée de pays africains qui promeuvent le séparatisme, à leur tête l’Algérie et l’Afrique du Sud.

Rappelons à ce propos qu’une trentaine de pays africains ont déjà donner leur feu vert pour l’exclusion définitive du Polisario de l’UA et que 40% pays du continent ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla. Cela dit, l’expulsion de l’entité fantoche de l’organisation panafricaine approche à pas de géant !