Sahara: après la résolution du Conseil de sécurité, le Polisario laisse exploser sa colère

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Le Conseil de sécurité de l'ONU. © AFP

Le Front Polisario a vite réagi, hier lundi, à la résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies de proroger pour une année le mandat de la MINURSO.  

Contrairement à son funeste communiqué autour de la revendication des attaques de Smara, lequel est tombé 24 heures après les macabres attaques, les séparatistes de Tindouf ont vite pondu, tard dans la nuit de lundi, un document écrit avec une plume trempée dans la furie.

Pour le groupe armé, le Conseil de sécurité “a une fois de plus manqué l’opportunité d’adopter des mesures concrètes permettant à la MINURSO de remplir pleinement son mandat”, se lamente-t-il.

Sans sourciller, le Front a réactivé sa machine à distiller les mensonges en accusant le Maroc d’être derrière la violation du cessez-le-feu. A cet effet, et fidèle à son langage plaintif, le texte dit rejeter “le silence continu du Conseil de Sécurité, en particulier de certains membres influents, concernant les graves conséquences de la violation du cessez-le-feu de 1991”, poursuit-on sur un ton accusateur.

De même, le document ne manque guère de s’en prendre, voire de pointer du doigt ce qu’il dénomme « la partialité » de la Minurso, organisme onusien qui serait à la solde des autorités marocaines, selon les tergiversations des séparatistes de Rebbouni.

Pis encore! Ceux-ci accusent le Maroc de « mettre en péril la stabilité, la paix et la sécurité dans toute la région ».
Tout en ressassant sa désuète ritournelle autour de la décolonisation et l’autodétermination, le Polisario a, encore une fois, rejeté la main tendue du Maroc.

“ Il est inutile de tenter de justifier l’inaction injustifiable et la complaisance en cherchant de nouvelles « formules » en dehors de ce cadre, car il y a beaucoup en jeu, y compris la paix et la sécurité dans toute la région”, tente-t-il de se justifier.

“Ce qui est nécessaire de manière urgente en cette conjoncture critique, c’est de mettre fin à l’impunité (…) C’est la seule voie viable conduisant à la réalisation de la paix juste et durable, ainsi qu’à la restauration de la sécurité et de la stabilité dans notre région”, s’emploie-t-il à répéter.

Fait marquant, la presse espagnole ne s’est pas empressée à relayer les contres-vérités du groupe séparatiste. Hormis un pure-player connu pour ses accointances avec les séparatistes de Tindouf, les médias ibériques ont passé sous silence cette dernière sortie ratée du groupe armé.

L’attaque de Smara serait-elle derrière cette démarche?

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