“Paroles d’Experts” de Faïçal Tadlaoui. L’avenir du foot marocain vu par Issam Charai et krimau

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Après le parcours sans faute des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 et la victoire récente des U23 à la CAN des -23 ans, le football marocain confirme sa bonne forme du moment sur le continent. Le début d’une nouvelle ère ? Pour en parler, Issam Charai, entraîneur des U23, la sélection nationale des moins de 23 ans, depuis un an, et Merry Krimau, ex international et gloire nationale.

 


Le Maroc est entré dans l’Histoire au Qatar 2022 en devenant le premier pays arabe et africain à atteindre une demi-finale de la Coupe du monde.

Le 8 juillet dernier, l’exploit des U23 va hisser encore une fois notre football national au firmament. Le Maroc est allé chercher son titre en finale de la CAN U23 à la maison, au bout de l’effort et de la prolongation contre l’Égypte (2-1). Une victoire arrachée qui permet au Maroc mais aussi à l’Egypte ainsi que le Mali (3e) de valider leurs tickets pour les prochains Jeux olympiques de Paris-2024.

Quelle est la recette de ce succès attendu depuis des lustres, depuis une certaine Coupe du monde de 1986 où se sont illustrés Krimau et autres Bouderbala, Taioumi.

«On a tout explosé à l’époque, rappelle Krimau, on jouait avec des locaux et seulement deux ou trois joueurs professionnels. Mais pour arriver à ce résultat, le travail a débuté en 1982, dix ans avant. »

«Les cadres de l’époque étaient de qualité, mais aujourd’hui on a aussi l’avantage de récupérer des joueurs formés et formatés à l’étranger», souligne l’ex-international, formé à l’Espérance de Casablanca, connu pour avoir évolué dans 8 clubs en France, entre 1974 et 1989.

«On n’investit pas assez dans les jeunes, on reste trop accrochés au résultat», déplore de son côté Issam Charai, qui précise que la formation et le coaching sur le long terme sont indispensables avant de voir un jeune s’épanouir.

Du coup, l’entraîneur ne prendra pas de risques pour placer un jeune de 20 ans ou l’aligner sur un match important. Un argument relayé par Krimau qui dénonce le manque de courage des entraîneurs à ce niveau.

Comment résister alors à la pression des réseaux sociaux surtout lorsque le résultat n’est pas à la hauteur ? «Je ne regarde pas de ce côté-là», précise Charai qui rappelle que «les jeunes vont faire des erreurs, il faut accepter cela, ça fait partie de leur progression».

La preuve ? Nos jeunes ont résisté à la pression et dans deux ans, ils seront mieux préparés pour les JO et meilleurs encore, annonce-t-il. Tout est une histoire de mental…

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