Les milices du Polisario seraient en train d'embrigader, de nouveau, des mercenaires originaires de l'Afrique…
Alger rejette le passeport « RASD » du représentant du Polisario à Genève
Publié leLes autorités portuaires de Mostaganem ont conditionné l’entrée sur le territoire algérien d’un séparatiste du Polisario à sa présentation d’un titre de voyage pour apatride, balayant d’un revers de main son passeport de la soi-disant « RASD ».
Le régime algérien ne sait plus sur quel pied danser. Pendant que ses services et son armée engraissent et arment les milices séparatistes du polisario, ses autorités portuaires exigent, elles, un titre de séjour pour apatride en lieu et place du passeport de la prétendue « RASD » au représentant du Polisario à Genève.
S’abandonnant à sa colère après cette décision, Haddamin Mouloud Said a déchargé sa bile sur X (anciennement Twitter) contre l’Etat algérien, l’accusant d’être miné par « la corruption« .
El puerto argelino de Mostaganem no reconoce a la RASD.
O cuando la corrupción le hace un favor al enemigo sionista-marroquí.
Hilo pic.twitter.com/9C8hQggiEV— Haddamín M.Saíd (@Haddamin_MS) December 17, 2023
« Aujourd’hui, en provenance de Valence, j’ai remis mon passeport délivré par la +RASD+ au policier de la cabine 2, mais il n’a pas voulu l’accepter, m’obligeant à lui remettre le document étranger que j’avais sur moi (Titre de voyage pour apatrides) », raconte-t-il sur le même réseau social.
Quand il lui a demandé si l’Algérie reconnaissait ou non la « RASD » et qu’il avait d’autres cachets d’entrée et de sortie, d’autres fonctionnaires de police algériens se sont joints à leur collègue pour contraindre le responsable séparatiste à présenter un autre sauf-conduit valide.
« Ils n’ont pas cacheté mon passeport sahraoui. J’ai dû leur donner un autre document étranger. Finalement, j’ai cédé. Très en colère, mais j’ai cédé », peste-t-il.
Dans les commentaires, la charge du séparatiste contre le régime algérien ne faiblit pas. Pour lui, seule la corruption qui « commence déjà à éroder les nobles positions politiques de l’Algérie » peut justifier un tel acte.