Après avoir gelé l'adhésion de ses membres Said Naciri et Abdenbi Bioui, poursuivis en état…
Détournement de fonds publics: le député Mohamed Simo poursuivi en état de liberté
Publié leLe juge d’instruction de la cinquième chambre chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat a décidé de poursuivre le député du RNI, Mohamed Simo, président du Conseil municipal de Ksar El-Kebir ainsi que 12 membres de ce conseil pour «détournement et dilapidation de deniers publics».
Les affaires instruites par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) se succèdent devant les juges ces derniers jours.
Déféré par la BNPJ devant le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour des faits en liaison avec un détournement présumé de fonds publics, le député du Rassemblement national des indépendants (RNI) –parti du Chef du gouvernement–, Mohamed Simo également président du Conseil de la Commune de Ksar El-Kebir a été auditionné ainsi que 12 membres de son Conseil par un juge d’instruction de la cinquième chambre chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Rabat.
A la suite de cette première audition, le juge d’instruction a décidé de poursuivre Mohamed Simo et les autres accusés en état de liberté provisoire afin d’approfondir l’enquête sur des accusations de «détournement et dilapidation de fonds publics».
Simo et les 12 membres du Conseil communal de la ville du nord, dans son précédent mandat (Simo avait été élu sous la houlette du Mouvement populaire) font l’objet de quatre plaintes relatives à des irrégularités dans des appels d’offres relatifs à des marchés publics datant de 2021, en pleine pandémie.
Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat a transféré lesdites plaintes à la BNPJ pour enquête avant d’envoyer ce mardi une requête demandant l’ouverture d’une information judiciaire.
Entre autres «irrégularités» soulevées par l’opposition au niveau dudit Conseil, l’un de ses membres avait vendu un terrain à la municipalité via sa société à un prix supérieur de sa valeur réelle.
Ce terrain a été utilisé pour la construction d’une salle couverte. Les RNIistes de leur côté accusent l’opposition de surfer sur la vague anti-corruption niant en bloc les accusations.