Vidéo. Gaza: Abou Obeida affirme que des otages ont « probablement été tués »

La branche militaire du Hamas a affirmé dimanche que « beaucoup » d’otages avaient « probablement été tués récemment » et a imputé « la pleine responsabilité » de leur sort à Israël.

« Le sort de nombreux otages est inconnu depuis les semaines récentes, et les autres sont tous entrés dans le tunnel de l’inconnu » a déclaré Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas dans une allocution télévisée.

« Beaucoup d’entre eux ont probablement été tués récemment et les autres sont en grand danger », ce dont « la direction de l’ennemi et de son armée porte la pleine responsabilité », a-t-il poursuivi.

Sur les quelque 250 otages enlevés le 7 octobre dans le sud d’Israël par les hommes du Hamas et ses alliés, une centaine a été libérée en échange de prisonniers palestiniens lors d’une trêve dans les combats fin novembre.

Mais 132 manquent à l’appel, selon les autorités israéliennes qui ont établi que 25 sont morts sans que leurs corps aient été restitués.

Abou Obeida a prévenu que « les groupes alliés au sein de l’Axe de résistance » allaient « augmenter leurs attaques » contre les troupes israéliennes dans les prochains jours.

Le Hamas figure notamment avec son allié libanais Hezbollah dans ce rassemblement de groupes armés hostiles à Israël et son allié américain, mis en place par l’Iran.

« Après cent jours de bataille », « la direction de l’ennemi peine à avaler sa douleur et patauge dans la boue de son échec », a ajouté le porte-parole.

Il a aussi accusé Israël de mener « une guerre de religion évidente » et d’avoir en cent jours détruit « la plupart des mosquées de la bande de Gaza »: « il a profané, brûlé et détruit au bulldozer celles que ses véhicules atteignaient sur le terrain », a affirmé Abou Obeida.

خطاب أبو عبيدة بعد 100 يوم من بدء معركة #طوفان_الأقصى pic.twitter.com/DJ9rc9TrOi

— رضوان الأخرس (@rdooan) January 14, 2024

La guerre a Gaza a été déclenchée par les attaques menées le 7 octobre par des commandos islamistes du Hamas et de ses alliés qui ont entraîné la mort d’environ 1.140 personnes, majoritairement civils, selon un décompte de l’AFP à partir des données israéliennes.

Depuis le 7 octobre, près de 24.000 personnes sont mortes à Gaza, en majorité des femmes et mineurs, selon le ministère de la Santé du Hamas, selon lequel environ 60.000 autres ont été blessés.