Kamala Harris affirme qu’elle maintiendra le soutien militaire américain à Israël

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Dans sa première interview de candidate à la Maison Blanche, Kamala Harris a défendu jeudi ses idées sur l’énergie, l’immigration et Israël. La candidate à la Maison blanche a réitéré son soutien à l’Etat Hébreu « à se défendre » et a répondu « non » à la question de savoir si, présidente, elle suspendrait les livraisons américaines d’armes à Israël, alors que la guerre à Gaza se poursuit depuis près de onze mois.

Lors d’une interview sur CNN, la démocrate est revenue sur l’attaque menée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, condamnant ces violences, puis sur la guerre menée en riposte par Israël dans la bande de Gaza, disant que « beaucoup trop de Palestiniens innocents ont été tués », et a appelé à « un cessez-le-feu », tout en rejetant un « changement de politique en matière d’armement ».

La vice-présidente Kamala Harris a jugé que l’Amérique était « prête à tourner la page » Trump. Elle a accusé l’ancien président républicain d’avoir « divisé notre nation », dans cet entretien très attendu accordé à CNN, en marge d’un déplacement de campagne en Géorgie, un Etat-clé du sud du pays.

La candidate démocrate, qui a choisi par contraste un message de réconciliation politique, a estimé que « ce serait une bonne chose pour les Américains qu’il y ait un ministre républicain dans (son) gouvernement », en cas de victoire à l’élection présidentielle du 5 novembre.

Sujets sensibles

Interrogée sur des sujets sensibles de la campagne, Kamala Harris a notamment déclaré qu’en cas de victoire elle « n’interdirait pas » la fracturation hydraulique, une méthode d’extraction d’hydrocarbures dénoncée par les défenseurs de l’environnement.

« Nous pouvons faire croître et développer une économie florissante basée sur les énergies propres sans interdire la fracturation », a assuré la vice-présidente, alors qu’elle s’était dite dans le passé opposée à cette technique.

C’est un sujet brûlant en particulier dans l’Etat très convoité de Pennsylvanie, dans lequel le secteur des hydrocarbures est un important pourvoyeur d’emplois et de revenus.

Sur l’immigration, l’un des thèmes favoris de Donald Trump, la démocrate de 59 ans a dit qu’il devait y avoir des « conséquences » pour les personnes entrant de manière illégale sur le territoire américain.

La vice-présidente, qui dans le passé a adopté sur ces deux sujets des positions plus progressistes, a assuré que « ses valeurs n’avaient pas changé ».

« J’ai toujours pensé (…) que le changement climatique était une réalité, que c’est une question urgente » et que les Etats-Unis doivent tenir des « objectifs » en termes d’émission de gaz à effet de serre, a-t-elle martelé.

 

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