Vidéos. Rétro 2017: retour sur une année très politique

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Limogeage de Benkirane, nomination d’El Othmani à la tête du gouvernement, séisme politique, chute de Chabat… tour d’horizon des principales séquences politiques de 2017.

 

El Malki au perchoir

Elu le 16 janvier avec 198 voix sur les 395 sièges que compte la Chambre des représentants, Habib El Malki, dont le parti, l’USFP, n’a obtenu que 20 sièges aux législatives de 2016, a réussi la prouesse d’accéder au perchoir sans avoir eu à obtenir un franc aval du parti majoritaire, le PJD. L’ancien ministre socialiste a en revanche pu compter sur le soutien d’une large coalition menée par le RNI de Aziz Akhannouch.

 

Benkirane limogé

Coup de tonnerre dans le paysage politique marocain. Six mois après la large victoire de son parti aux élections législatives, le chef du gouvernement et patron de la formation islamo-conservatrice, Abdelilah Benkirane, est limogé par le roi. «Partant du souci de Sa Majesté de dépasser la situation d’immobilisme actuelle, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a décidé de désigner une autre personnalité politique du parti de la Justice et du développement en tant que nouveau Chef du gouvernement», stipulait un communiqué rendu public le 15 mars au soir par le Palais royal.

 

El Othmani nouveau chef du gouvernement

Deux jours après le limogeage de Benkirane, le roi Mohammed VI reçoit, le vendredi 17 mars, Saad Dine El Othmani, qu’il vient de nommer au poste de chef du gouvernement. L’ancien ministre des Affaires étrangère et numéro 2 du PJD met ainsi fin à trois ans de traversée du désert. Sa nomination a été largement saluée par la classe politique marocaine, y compris par le PJD, dont le Secrétariat général a appelé à «intéragir positivement» avec la décision royale.

 

Formation du gouvernement

Contrairement à Abdelilah Benkirane qui aura passé plus de cinq mois dans d’interminables tractations pour former un gouvernement qui ne verra jamais le jour, son successeur Saad Dine El Othmani n’a eu besoin que de 18 jours pour former sa majorité. Le mercredi 5 avril au Palais royal de Rabat, Mohammed Vi nomme le nouveau cabinet El Othmani et ses 39 ministres et secrétaires d’Etat. Six partis composent la nouvelle majorité: PJD, RNI, PPS, USFP, MP, UC.

 

Démission surprise d’El Omari

Quelques jours après le discours du Trône au cours duquel le roi Mohammed VI a particulièrement critiqué les partis politiques marocains et leurs leaders, le Secrétaire général du PAM Ilyas El Omari, dont le parti est arrivé deuxième aux législatives de 2016, démissionne contre tout attente. Le 8 août au soir, le Bureau politique du PAM rend public un communiqué dans lequel El Omari annonce sa démission. Mais, six mois après sa démission, ce dernier n’a toujours pas quitté la tête du parti au tracteur.

 

Chabat out, Baraka in

Depuis sa sortie hasardeuse et non diplomatique sur la «marocanité» de la Mauritanie, Hamid Chabat a vécu une longue mais inexorable descente aux enfers. Exclu des tractations gouvernementales, l’ex-maire de Fès restait tout de même attaché à son poste de Secrétaire général de l’Istiqlal. Le 7 octobre à Rabat, il fut sèchement battu par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Nizar Baraka, petit-fils de Allal El Fassi, à l’élection du secrétaire général du PI.

 

Séisme politique

Le 24 octobre, le roi Mohammed VI décide d’opérer un véritable coup de balai au sein de son propre gouvernement. Suite aux conclusions du rapport présenté par Driss Jettou sur le projet « Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit », le souverain limoge quatre ministres en exercice: Mohamed Hassad, Nabil Benabdellah, Houcine El Ouardi et Larbi Ben Cheikh, tout en exprimant son vif mécontentement à l’encontre d’anciens ministres du précédent gouvernement.

 

La chute de Benkirane

Le 26 novembre est un jour que Abdelilah Benkirane n’est pas prêt d’oublier. Les membres du Conseil national du PJD ont décidé ce jour-là de tourner la page Benkirane, en votant contre un amendement qui permettait à l’ancien chef du gouvernement de rempiler pour un troisième mandat à la tête de son parti, sonnant sans-doute le glas de la carrière politique de celui qui a fait du PJD la première force politique du pays. Trois semaines plus tard, El Othmani est élu à la tête de la formation islamo-conservatrice.

 

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