Justice: la condamnation d’Omar Radi confirmée en appel, six ans de prison ferme

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Omar Radi / Archives

La cour d’appel de Casablanca a confirmé la peine prononcée en première instance contre le journaliste Omar Radi. Il a été condamné, dans la nuit de jeudi 3 à vendredi 4 mars, à six ans de prison ferme.

Tout comme en  première instance, le journaliste Omar Radi a été condamné, en appel, dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 mars à six ans de prison ferme dans une double affaire d’espionnage et de viol. 

«C’est un jugement très dur. Nous avons exposé l’ensemble des éléments prouvant l’innocence d’Omar Radi devant la cour mais rien n’a été pris en compte», a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Miloud Kandil, avocat de la défense, qui va se pourvoir en cassation.

Mardi, le parquet avait réclamé «la peine maximale contre l’accusé au regard des éléments à charge». Le viol est passible de dix ans d’emprisonnement au Maroc. La peine est assortie d’un dédommagement de 200.000 dirhams en faveur de la partie civile.

Lire aussi. Affaire Omar Radi: le parquet requiert dix ans de prison

Arrêté et inculpé en juillet 2020, le reporter de 35 ans était poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat» avec «financement de l’étranger» et pour viol, deux affaires distinctes, instruites et jugées conjointement.

Selon le procureur, Radi a rencontré des représentants diplomatiques néerlandais présentés par le parquet comme des «officiers de renseignement». 

Le journaliste a également été accusé d’avoir «fourni des informations de l’ordre de l’espionnage» à deux sociétés de conseil économique britanniques. 

Radi a expliqué avoir réalisé «des audits de vérification» pour ces deux cabinets mais, spécialisé en économie, il a dit n’avoir fait que son travail de journaliste en s’appuyant sur des données ouvertes au public.

Parmi les autres éléments à charge : un financement reçu d’une fondation sise à Genève, Bertha, organisation défendant les «populations défavorisées». Le ministère public a jugé que le journaliste avait collaboré avec une fondation «hostile à l’intégrité territoriale du pays».

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