Liberté de la presse: l’ANME dénonce le rapport «fallacieux» de RSF

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L'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a dénoncé jeudi le rapport publié par l'organisation ''Reporters Sans Frontières'', le qualifiant de ''fallacieux''.
Logo de l'ANME. DR

L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a dénoncé jeudi le rapport publié par l’organisation Reporters Sans Frontières, le qualifiant de « fallacieux ». 

« L’ANME a lu quelques paragraphes de ce que Reporters Sans Frontières qualifie de Rapport sur la liberté de la presse dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO), à l’occasion de la Journée nationale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année »‘, note un communiqué de l’ANME, avant de relever qu’il s’agit « d’un rapport similaire à ceux publiés les années précédentes, car cette organisation s’appuie toujours sur la désinformation, la calomnie, dans le but d’induire en erreur l’opinion publique mondiale, en se basant sur des données tendancieuses, et en choisissant certains experts pour apporter les mêmes jugements de valeur ».

Et d’ajouter que « l’organisation Reporters Sans Frontières s’attaque chaque année à certains pays, et /ou entités, pour les intimider, en utilisant des termes fallacieux, comme la liberté d’expression, l’arrestation arbitraire, en vue de faciliter sa mainmise sur ces pays, et les orienter politiquement et économiquement, afin de servir certains agendas ».

Tout en se disant consciente depuis des années que  »ce genre de rapports vise essentiellement à retarder les voies de développement et d’indépendance souveraine des pays de la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, comme notre pays, le Maroc, l’ANME exprime « sa désapprobation du traitement des affaires trompeuses relevées par ledit rapport annuel sur le recul du Maroc au niveau de la liberté d’expression, au 144e rang mondial, et sur ce que RSF considère comme des procès inéquitables de journalistes (…) ».

Agendas étrangers

En conséquence, l’association rappelle certains faits, en premier lieu, : le statut de Reporters Sans Frontières qui ne lui permet pas de ‘ »noter » la situation de la presse et la liberté de la presse au Maroc, en raison de son implication au service de certains agendas étrangers.

En deuxième lieu, elle déplore que « l’absence d’objectivité et de crédibilité met cette organisation en position d’absence d’intégrité intellectuelle, d’autant qu’elle s’appuie toujours sur les mêmes experts et juristes comme sources d’information ».

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En troisième lieu, l’ANME relève que Reporters Sans Frontières « ‘s’implique de façon intolérable dans les affaires intérieures de l’État, et l’indépendance de ses institutions, par la remise en cause continue des organes judiciaires, comprenant des juges, des avocats, et des observateurs de la société civile et des droits de l’homme ».

En quatrième lieu, elle observe que Reporters Sans Frontières se concentre délibérément sur le « verre à moitié vide », et « occulte les réalisations réelles qui reflètent le développement que le Maroc a connu ces dernières années sur les plans constitutionnel et politique, ou encore au niveau du soutien apporté aux conditions professionnelles et sociales des journalistes comme en témoigne, entre autres, la subvention sociale ».

Et en cinquième lieu et à l’appui de ce constat, l’ANME suggère sur un ton ironique à cette organisation de changer le nom de Reporters Sans Frontières par « Manipulateurs sans frontières », pour que, conclut le communiqué, « ce nom soit en harmonie avec ses agissements, son style, et son complexe de haine ».

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