CAN. Lekjaa, Regragui, stades…le hors-jeu flagrant de l’Equipe

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Walid Regragui et le président de la FRMF Fouzi Lekaa. ©DR

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, le quotidien français L’Equipe a tenté de revenir sur les quelques tribulations qu’a connues la sélection marocaine et son coach Walid Regragui pendant la première phase de l’actuelle Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Avec, en ligne de mire, le poids du Maroc sur le football africain. Jusque là tout va bien !

L’Equipe, quotidien 100% sportif comme son nom l’indique, a donc choisi dans son dernier article intitulé (version print) « Le Maroc veut revenir au jeu », de brosser un semblant d’avant-portrait du Maroc dans cette CAN, et ce à quelques heures seulement du 8e de finale contre l’Afrique du Sud.

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Le même canard étonne cependant par sa capacité à traiter moult sujets dans un même feuillet sans se fier à un angle d’attaque net et précis, mettant ainsi le journal en déphasage total avec son ADN et le lecteur lambda en hors-piste. Le tout en usant de propos tantôt flatteurs et complaisants et tantôt accusatoires et rugueux à l’endroit du royaume.

Pour ne pas le citer, le titre a été modifié dans sa version web pour devenir « Le Maroc est-il l’enfant gâté des instances du foot africain ? ». Obsession du clickbait pour faire le buzz ou volonté crédule d’attirer le lecteur ?

l'Equipe
La version web de l’article

Dans un premier temps, L’Equipe commence par énumérer ce qu’il observe comme l’un des points saillants de « l »influence marocaine » dans la galaxie du football africain, en soulignant que « Le Maroc s’est spécialisé dans la location à prix réduit, voire gratuite, des stades et des hôtels pour les pays dont la CAF a refusé d’homologuer les terrains (…). Ce qui confère une influence immense à Lekjaa, personnage important au royaume chérifien (…) ».

Un peu plus loin, l’on s’intéresse curieusement et dans le même ordre d’idées au licenciement du sélectionneur de la Tanzanie pour ses propos sur le Maroc. « Ici, en Côte d’Ivoire, il n’a pas fallu longtemps pour que ce sujet revienne dans les conversations, souvent en off, parfois en on, comme quand Adel Amrouche, le sélectionneur algérien de la Tanzanie, a pointé les petits arrangements entre amis de la CAF avec le Maroc… ».

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Cette fois, l’Equipe sort complètement du cadre et traite de la… géopolitique des conflits ! « Avant d’être viré ‘(Amrouche). Avec, en filigrane, une réalité plus politique : la guerre à laquelle se livrent le Maroc et l’Algérie sur fond de Sahara occidental. Et donc par ricochet celle qu’ils se mènent dans le football avec un net avantage, aujourd’hui, au Maroc, passé maître dans l’art du soft power sportif ».

Elémentaire mon cher Watson. Avec de pareils articles, le Maroc se doit d’avoir des oreilles solides, et qui sifflent gaiement !

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