Après une première visite il y a un peu plus de dix jours, Elizabeth Moore…
L’ambassadrice US en Algérie soutient de Mistura après son voyage polémique à Prétoria
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Dans un entretien accordé à deux médias algériens, l’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a foulé aux pieds les règles diplomatiques en se permettant de livrer son point de vue sur le conflit du Sahara.
Dans une interview conjointe avec les deux journaux algériens El Watan et El Khabar, l’ambassadrice américaines a estimé que « ce sont là deux dossiers (Sahara marocain et question palestinienne, ndlr) très importants pour l’Algérie et pour sa politique étrangère« .
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« L’Algérie et les États-Unis conviennent que Staffan De Mistura (envoyé spécial de l’ONU) devrait avoir l’espace et l’opportunité de travailler pour une solution politique au Sahara occidental« , a-t-elle ajouté.
Une prise de position qui prend la forme d’une réponse au diplomate en chef marocain, Nasser Bourita, après ses déclarations concernant le déplacement-surprise de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara auprès du gouvernement de l’Afrique du Sud.
Pour la diplomate américaine, « ce conflit a assez duré : 47 ans, c’est long« , soulignant que « l’Algérie et les États-Unis sont tout à fait d’accord sur la nécessité de résoudre ce conflit, dans le cadre des Nations unies et à travers le travail de l’envoyé personnel (De Mistura) du secrétaire général (Antonio Guterres)« .
En novembre 2023, les Etats-Unis avaient apporté un démenti catégorique aux rumeurs diffusées par une partie de la presse algérienne, selon lesquelles l’ambassadrice américaine à Alger serait allée à Tindouf pour rencontrer des membres du Polisario. Toutefois, sa photo devant le portrait du chef des séparatistes, Brahim Ghali, avait provoqué une vive polémique sur les réseaux sociaux au Maroc.
« Il n’y a pas eu d’engagement bilatéral avec le Polisario au cours de cette visite » de l’ambassadrice Elizabeth Moore Aubin, avait souligné le porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller, réaffirmant que les Etats-Unis « continuent de considérer le plan d’autonomie au Sahara comme sérieux, crédible et réaliste« .
