Un document officiel espagnol reconnaît la marocanité du Sahara, les séparatistes fulminent

Le gouvernement de Pedro Sanchez a reconnu, officiellement, la marocanité du Sahara dans une publication apparue au bulletin officiel de l’Etat (BOE) faisant de la sorte enrager les séparatistes et leurs alliés en Espagne. 

C’est un nouveau coup de massue asséné aux séparatistes du Polisario. Le gouvernement espagnol, dirigé par le socialiste Pedro Sánchez, a reconnu formellement la marocanité du Sahara. Il s’agit d’une grande première d’autant plus que cette reconnaissance est précisée dans le Bulletin Officiel de l’Etat espagnol (BOE), selon ce qu’a révélé, lundi, le pure-player espagnol El Independiente. Un média, faut-il le rappeler, connu pour ses animosités à l’adresse du Maroc.

Concrètement, il s’agit d’une publication datant du 29 août 2023 où cette reconnaissance est écrite noir sur blanc. Le document en question est un appel d’offres relatif à l’attribution de travaux de réaménagement à l’école espagnole la Paz, située à Laâyoune. La procédure en question est accompagnée d’une série de documents qui identifient Laâyoune comme étant un territoire appartenant au Royaume.

De fait, le projet d’exécution de travaux dans cet établissement scolaire espagnol a été proposé en mars 2023. D’une valeur de 60 500 euros, le chantier en question avait fait d’ailleurs objet d’une publication dans le BOE. Dans ce premier document, le terme qui a été réutilisé en août dernier lors de l’annonce de l’adjudicataire était le même d’ailleurs, à savoir Lâayoune, territoire du Maroc.

Mais à y voir plus clair, le fait qu’une école espagnole opère, depuis des années déjà, dans la capitale du Sahara et, de facto, une reconnaissance formelle de la marocanité de cette province du sud. Mais il faut reconnaître que c’est la première fois qu’un document officiel espagnol va aussi loin.

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Et comme il fallait s’y attendre, la révélation a suscité l’ire des séparatistes et leurs relais médiatiques, prompts à relayer cette information pour mettre à mal Sanchez devant ses électeurs et ses alliés au gouvernement.

De son côté, le média espagnol a souligné qu’aucun ministre du gouvernement de coalition n’assume cette reconnaissance, provoquant « une série de versions contradictoires entre les ministères de l’Éducation et de la Culture, actuellement entre les mains du PSOE et de Sumar respectivement« , conclut l’auteur

Il est fort probable que cette dernière révélation mobilise les séparatistes et leurs alliés au Congrès des députés espagnol où Sanchez sera appelé à présenter sa version des faits.