La revue de presse hebdomadaire du samedi 4 février

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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L’ambassadeur de France au Maroc : “La résolution du Parlement européen n’engage aucunement la France”, Casablanca: Une maire du changement ou de façade?, Laftit siffle la fin des gares routières indépendantes…, voici les principaux titres de la presse hebdomadaire parue ce samedi 4 février 2023: 

Telquel
L’ambassadeur de France au Maroc : “La résolution du Parlement européen n’engage aucunement la France”

Je ne suis pas le directeur commercial de la France, je ne suis pas payé au chiffre d’affaires; ma réussite sera celle du partenariat entre nos deux pays, c’est le seul critère sur lequel je serai jugé.” Christophe Lecourtier annonce tout de suite la couleur. Nommé en décembre dernier ambassadeur de France au Maroc par le président Emmanuel Macron, cet énarque de 62 ans a les idées claires. Arrivant après le mandat abrégé d’Helène Le Gal, qui fut Maroc-France. Costume bleu anthracite, épaisse écharpe autour du cou, il nous reçoit dans un bureau spacieux et minimaliste, au siège d’une ambassade de France nichée au cœur de l’Agdal, dans la capitale. Décoré de la légion d’honneur, Lecourtier s’est bien gardé d’en accrocher la rosette sur le revers de sa veste.

Le Canard Libéré
Casablanca sous l’emprise du lobby du béton: Une maire du changement ou de façade?

La déception commence à gagner les milieux casablancais face à l’absence de signaux forts émanant de la nouvelle équipe aux commandes qui s’est glissée dans les pantoufles des islamistes. Le changement de majorité en septembre 2021 et l’arrivée d’une femme, Nabila Rmili du RNI, à la tête de la mairie centrale avaient pourtant soulevé bien des espoirs… qui risquent, en l’absence d’un changement de méthodes, de crever comme des bulles illusoires… Mais qui gère véritablement Casablanca ? La question se pose avec insistance car la métropole donne de plus en plus l’impression d’être administrée en sous-main par des lobbys puissants qui roulent pour leurs propres intérêts.

La Nouvelle Tribune
Environ 11 millions de touristes au Maroc en 2022

Quelque 10,9 millions de touristes ont visité le Maroc durant l’année 2022. Ainsi, le Royaume a réussi à récupérer près de 84% de touristes au cours de l’année écoulée par rapport à 2019, a expliqué la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatima Zahra Ammor. Les recettes touristiques en devises se sont établies à 81,7 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre, soit un taux de recouvrement de 112%, a-t-elle ajouté. Ce résultat revient à l’approche sage adoptée par le Royaume dans la gestion de la crise sanitaire, sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, laquelle ayant renforcé la crédibilité du Maroc au niveau international. Il est également le fruit de l’appui apporté par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence de soutien au secteur touristique, en plus du processus de promotion et de commercialisation, de garantie des vols à destination du Maroc et de la pleine implication des professionnels et autres partenaires, a-t-elle expliqué.

Finances News hebdo
Laftit siffle la fin des gares routières indépendantes

Le travail se poursuit pour mettre en place un nouveau modèle de gares routières à même de répondre aux aspirations des citoyens. Le ministre de l’Intérieur. Abdelouafi Laftit indique que cela se fait dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur, d’autres départements du gouvernement et des intervenants locaux, particulièrement les collectivités territoriales. Ainsi, le ministère a élaboré un programme national qui concerne l’ensemble des gares routières du Royaume, et dont l’exécution se fera de façon progressive. Dans ce cadre, dix gares ont été construites ou sont en cours de construction dans les villes de Rabat, Tanger, Marrakech, Taza, Larache, Tiznit,Ouezzane, Errachidia, M’diq et Nador, et d’autres suivront. Le ministre a souligné la nécessité de rompre avec les gares indépendantes dédiées aux sociétés de transport routier.

Maroc Hebdo
Habitat délabré: le gouvernement engage une nouvelle stratégie de réhabilitation 

Les bâtiments menaçant ruine ont toujours la vie dure au Maroc. Malgré les efforts du gouvernement, l’éradication de ce phénomène se heurte à plusieurs contraintes. L’État a du mal à cerner le caractère évolutif de l’habitat menaçant ruine, en plus d’une absence de données préliminaires claires sur ce phénomène et un manque d’expertise technique. Il n’empêche que le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, envisage de poursuivre ses efforts. Il a ainsi mis en place une nouvelle feuille de route pour la période 2022-2026, qui sera déployée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine. Premier volet de cette nouvelle stratégie : le recensement des habitats menaçant ruine dans certaines régions. Un recensement qui vise à établir un diagnostic précis de la situation, avant de procéder à un classement de ces bâtiments selon le niveau de dangerosité, et prioriser les interventions selon la gravité et la dégradation des constructions.

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