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La revue de presse de ce mardi 27 août
Publié leLes dossiers brûlants de la rentrée politique ; Réseau routier interurbain; Flambée des prix de l’huile d’olive ; Hausse des recettes fiscales ; Loi sur la grève: avertissement de l’UMT à la CESE… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:
Les Inspirations éco
Rentrée gouvernementale: l’eau en urgence absolue
L’accélération des projets pour répondre au stress hydrique est la priorité des priorités sur la table du gouvernement en cette rentrée, car la situation ne relève plus seulement de l’urgence, mais elle est devenue critique. Par des mesures de rationnement, un peu partout, les Marocains ressentent déjà l’effet d’une sécheresse sans précédent qui frappe le Royaume pour la sixième année consécutive. C’est du jamais-vu depuis la fin des années soixante-dix. Selon les estimations, la dotation annuelle en eau par habitant est juste un chouia au-dessus de 600 m3, soit quatre fois moins qu’il y a 60 ans. Le gouvernement est désormais en mode «urgence absolue» pour accélérer la réalisation des projets de renforcement et de sécurisation de l’accès à l’eau.
Réseau routier interurbain: une nouvelle vision en préparation
Une réforme majeure se profile en matière d’infrastructures routières nationales. Le ministère de l’Équipement et de l’Eau entend en effet préparer une nouvelle instruction de conception routière en milieu interurbain. Si, de prime abord, le projet paraît être une formalité technique ou administrative, il n’en demeure pas moins une avancée de taille. Cette nouvelle instruction, qui devrait être préparée dans le cadre d’un appel d’offres international, répond à une nécessité impérieuse de modernisation des normes et des pratiques en vigueur, afin de garantir des routes plus sûres, plus performantes et mieux adaptées aux réalités contemporaines. Car si le réseau routier marocain, d’une longueur totale de 57.334 kilomètres, est l’un des plus vastes du continent africain, ses infrastructures reposent hélas encore sur des normes et des directives techniques établies il y a plusieurs décennies.
Energies renouvelables: rencontre stratégique entre le Maroc et la Norvège
En marge du prestigieux Sommet Offshore Northern Seas (ONS) 2024 à Stavanger, une rencontre significative a eu lieu, en fin de semaine dernière, entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et son homologue norvégien Terje Aasland. Accompagnée de Nabila Freidji, ambassadrice du Maroc en Norvège, cette réunion a permis aux deux pays de renforcer leurs relations dans le domaine de l’énergie, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions se sont concentrées sur des solutions de marché et le développement de l’énergie offshore, un secteur où la Norvège excelle et où le Maroc voit un potentiel de croissance considérable. Le dialogue entre les deux ministres a mis en avant l’importance de la collaboration pour renforcer les capacités et optimiser les ressources dans le secteur énergétique.
L’Opinion
Oléiculture: la baisse de rendement menace la stabilité du marché
Ingrédient majeur de la cuisine marocaine, l’huile d’olive est devenue de plus en plus inaccessible en raison de son prix élevé, dépassant le cap des 100 dirhams par litre au cours de la saison écoulée, contre 30 à 50 dirhams auparavant. Cette situation déplorable est susceptible de s’aggraver pour la saison prochaine, principalement en raison des changements climatiques et de la sécheresse, lesquels devraient entraîner une baisse significative des rendements pour les campagnes ultérieures. Selon les professionnels, il est donc crucial et urgent de mettre en place des mesures de soutien pour les agriculteurs, notamment en leur facilitant l’accès à l’eau d’irrigation. L’objectif est de sauver leurs plantations et d’améliorer les rendements à moyen et à long termes.
L’Economiste
Recettes fiscales: la hausse se poursuit
Les recettes fiscales poursuivent leur hausse. Selon le dernier rapport d’activité de la Direction générale des impôts, les rentrées brutes globales se sont élevées à plus de 209 milliards de DH en 2023. L’IS arrive en tête avec plus de 67 milliards de DH. Les recettes nettes, elles, se sont élevées à plus de 190,67 milliards de DH, en hausse de 7% par rapport à 2022. Pour les différents impôts, à l’exception de la TVA, les objectifs initiaux fixés par la loi de Finances ont été atteints ou dépassés.
Enseignement: des marchés à prendre dans les classes numériques
A la veille de la rentrée scolaire 2024-2025 et à quelques jours de l’annonce de la tant attendue Stratégie nationale du développement numérique, le ministère de tutelle lance un appel à manifestation d’intérêt (AMI) afin d’accélérer la transition numérique dans le système éducatif et les établissements scolaires. «Cette initiative s’inscrit dans une démarche collaborative visant à développer le système éducatif marocain par l’intégration de solutions numériques et efficaces», précise le ministère de la Transition numérique. Le lancement de cet appel à manifestation d’intérêt annonce donc l’implémentation imminente et à plus grande échelle de la numérisation des écoles. Cette étape cruciale annonce des opportunités illimitées dans l’écosystème des start-up et des entreprises technologiques ainsi que le renforcement de leur compétitivité et la viabilité de leur modèle économique.
Le Matin
Stress hydrique: Béni Mellal-Khénifra aura son schéma directeur de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales
Le département de l’Agriculture poursuit le processus de mise en place des schémas directeurs régionaux de conservation des eaux et des sols et de collecte des eaux pluviales. Cette fois-ci, c’est la région de Béni Mellal-Khénifra qui sera dotée de ce programme. L’étude d’élaboration de ce schéma sera lancée vers fin septembre prochain. L’érosion hydrique constitue la principale source de dégradation des terres agricoles au Maroc. Son coût est estimé, par la Banque mondiale, à 0,54% du PIB national
Al Ahdath almaghribia
Loi sur la grève: avertissement syndical
L’Union marocaine du travail (UMT) a adressé au président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) une note dans laquelle elle passe en revue les aspects négatifs du projet de loi sur la grève et les points d’amélioration. Qualifiant ce texte du “pire” des projets de loi organique sur le droit de grève présentés par les gouvernements depuis octobre 2001, l’UMT a indiqué qu’il vise à éliminer le droit de grève auquel recourent les travailleurs pour faire face à l’abus des employeurs et aux violations du Code de travail, et préserver leurs acquis. En outre, la note pointe du doigt la “mise en œuvre déformée” des dispositions de la Constitution dans ce projet de loi, étant donné que toutes les conditions qui conduisent à l’échec des grèves sont prévues, en l’absence de garanties réelles pour l’exercice de ce droit. La “définition restrictive” de la grève dans le projet conduit à l’exclusion de nombreuses formes de grèves et de catégories de travailleurs, regrette-t-on.
Assabah
Grève, procédure pénale, chômage… la rentrée politique face à des dossiers brûlants
Le gouvernement Akhannouch sera au rendez-vous avec une rentrée politique chaude, sur fond de dossiers brûlants au début du mois de septembre, dont l’emploi avec un taux de chômage de plus de 13,7 % chez les jeunes, selon les statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP), et l’avertissement du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui fait état de 3 millions de personnes dans la rue en situation NEET (ni à l’emploi, ni en éducation, ni en formation). Les ministres reprendront en septembre le dialogue avec les Centrales syndicales les plus représentatives pour discuter du projet de loi organique sur la grève, bloqué au parlement depuis 2016, en raison du rejet de certains de ses articles. A cet égard, les syndicats ont appelé le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, à élaborer une nouvelle version pour garantir les droits des travailleurs contre les abus. D’autre part, les Centrales syndicales ont rejeté le scénario de réforme des retraites proposé par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, portant l’âge légal de la retraite à 65 ans.