La revue de presse du vendredi 3 février

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Agents immobiliers: le nouveau cahier des charges, Casablanca: le service de propreté toujours défaillant! Un forum économique maroco-mauritanien fin février, Rabat-Mairie: le «Sabot» est de retour…Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:

Le Matin

Réunion au Parlement marocain consacrée au processus d’évaluation exhaustif et multidimensionnel de ses relations avec le PE

Le Président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami et le Président de la Chambre des Conseillers, Enaam Mayara, ont présidé une réunion en application de la déclaration du Parlement du 23 janvier 2023 portant sur une évaluation globale des relations de l’institution législative marocaine avec le Parlement européen (PE), indique un communiqué du Parlement. Cette première réunion, tenue au siège de la Chambre des conseillers, a été consacrée au processus d’évaluation exhaustif et multidimensionnel des relations du Parlement marocain avec le Parlement européen, précise la même source.

Réforme du système de santé: les biologistes médicaux souhaitent participer au changement

Les professionnels du secteur de la biologie médicale déplorent la persistance de certains problèmes qui empêchent les laboratoires d’analyses médicales d’accompagner les évolutions scientifiques et technologiques et constituent ainsi un frein au développement et à la libération du potentiel national de cette discipline. La Chambre syndicale des biologistes (CSB) tient ses Rencontres annuelles les 3 et 4 février à Casablanca pour échanger autour de l’actualité de la biologie médicale, mais également de soulever les principales préoccupations de la profession. «Les biologistes ambitionnent d’être une partie prenante de ce changement. Nous voulons être une force de proposition. Dans cette optique, nous interpellons le département de la Santé pour ouvrir un dialogue à même de permettre de meilleures conditions de travail pour les professionnels» explique Dr Touzani Otmane, président de la CSB.

Le déficit commercial culmine à 311,62 milliards de DH, en aggravation de 56,5% en 2022 !

Le déficit commercial s’est nettement aggravé en 2022. Il est, en effet, monté à 311,62 milliards de DH, se creusant de 56,5%, suite à une hausse des importations (39,6% à 737,72 milliards) plus rapide que celle des exportations (29,4% à 426,1 milliards), selon les derniers chiffres publiés par l’Office des changes sur les échanges extérieurs. De même, le taux de couverture a perdu 4,5 points, se situant à 57,8% contre 62,3% un an plus tôt.

L’Economiste

Agents immobiliers: le nouveau cahier des charges

Un nouveau pas dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme vient d’être franchi par Fatima Zahra Mansouri. En effet, la ministre de l’Habitat vient de faire publier dans le Bulletin officiel un arrêté relatif aux obligations de vigilance et de contrôle interne qui sont désormais imposées à l’activité des agents immobiliers à travers l’ensemble du territoire national. En effet, cet arrêté vise à définir les règles applicables aux activités de l’agent immobilier relatives à l’achat et à la vente des biens immobiliers au profit des clients. Ces agents doivent appliquer des procédures de vigilance de manière systématique et continue. Au menu également, l’obligation de faire des déclarations de soupçons, et la mise en place de dispositifs de contrôle interne concernant leurs activités. Les agents immobiliers s’inscrivent dans le cadre des professions non financières.

Casablanca: le service de propreté toujours défaillant!

La commune de Casablanca s’apprête à réviser les termes des contrats de gestion déléguée de la propreté. A quelques jours de la session de février, les élus accélèrent le rythme des réunions pour apporter les dernières touches à la revue du contrat de propreté. Ce processus entamé en octobre dernier arrive bientôt à terme. Il est clair que les prestations de nettoiement/propreté laissent à désirer. Pourtant un forfait de plus de 1 milliard de DH est versé annuellement aux deux délégataires: Averda et Arma. Mais, au bout de 3 ans d’exercice, il s’avère que les investissements des deux délégataires sont en deçà des besoins réels. Cet écart est de l’ordre de 58 millions de DH environ chez Averda et 35 millions de DH (Ama). Aujourd ‘hui, les élus veulent ajuster les termes du contrat afin d’améliorer la qualité des prestations à la lumière des observations eu du suivi sur le terrain.

Un forum économique maroco-mauritanien fin février

L’annonce a été faite lors d’une réunion tenue mercredi à Nouakchott entre l’ambassadeur du Royaume en Mauritanie, Hamid Chabar et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Mohamed Zine El Abidine Ould Cheikh, au cours de laquelle l’accent a été mis sur les préparatifs de cette manifestation qui verra la participation d’un grand nombre d’ entreprises marocaines, ainsi que sur les moyens de renforcer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays et de consolider le climat d’investissements.

Les laboratoires de ville malmenés par la hausse des prix des réactifs

Temps durs pour les laboratoires de biologie médicale. Ils sont confrontés à une hausse conséquente des réactifs importés, sans possibilité de répercussion sur les prix des analyses, puisque réglementés. Selon un représentant du secteur, chaque année le coût des réactifs augmente de 5 à 10%, alors que la tarification de référence date de 2005 et 1998. «Un coffret de réactifs facturé en France à 75 euros (environ 830 DH) est vendu à un laboratoire marocain à 3.000 DH», partage-t-il.

L’Opinion

Rabat-Mairie: le «Sabot» est de retour

Le Conseil de la ville de Rabat ne fait pas marche arrière, après que la décision a beaucoup trainé pour être appliquée, notamment par crainte de la réaction qu’elle pourrait susciter chez les habitants de la ville. Asmaa Rhlalou, maire de la capitale, la fait ressortir de l’ombre, le «sabot» sera de retour à Rabat. La décision a provoqué des interrogations au sein du Conseil communal et de la polémique sur les réseaux sociaux. Jointe par «L’Opinion», Asmaa Rhlalou a indiqué que «la loi organique des collectivité territoriales 113.14, article 100, alinéa 17 stipule que les conseils communaux peuvent prendre des mesures qui organisent les conditions de stationnement payant des véhicules sur les voies et places publiques et sur les lieux réservés à cet effet par la commune».

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