La revue de presse hebdomadaire du samedi 22 avril

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 6 mai
© H24info.

Finance participative: « Le bilan est satisfaisant, mais perfectible »; Médias: les enjeux d’une phase transitoire; Environ 87% des exportations marocaines sont des produits industriels; Les banques appellent à revoir l’assurance crédit… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

TelQuel

Finance participative: « Le bilan est satisfaisant, mais perfectible »

La directrice générale de Bank Al Youssr Mouna Lebnioury a indiqué que le marché de la finance participative a enregistré des taux de croissance satisfaisants. Mais, malgré cette avancée notable, “nous sommes aujourd’hui très attendus sur notamment “davantage de proximité avec nos clients”, ainsi qu’au niveau de “l’élargissement de la palette de notre offre pour augmenter notre attractivité sur le volet collecte et placement surtout”, a-t-elle affirmé. “Globalement, le bilan est satisfaisant, mais perfectible”, a affirmé Lebnioury dans un entretien accordé à la publication. Mais, il y a défis à surmonter: faire comprendre qu’une banque participative ne commercialise pas forcément des équivalents aux produits conventionnels, mais présente des produits et services différents et travailler sur l’accélération du processus de construction de l’offre des produits de financement et sur l’intégration des banques participatives dans la plupart des programmes étatiques d’encouragement de la PME moyennant de légers ajustements réglementaires, a-t-elle ajouté.

Médias: les enjeux d’une phase transitoire

Le gouvernement a adopté, le 13 avril, un projet de loi prévoyant la création d’une commission provisoire chargée de gérer les affaires du secteur pendant les deux prochaines années. Le texte, aujourd’hui en phase d’examen par le parlement, entend éviter, encore une fois, que toutes les décisions futures du Conseil national de la presse (CNP) puissent être contestées car non réglementaires. Alors que la Loi de Finances 2023 a prévu 6 millions de dirhams pour soutenir le secteur, le gouvernement entend revoir à la hausse ce montant, à plus de 150 millions de dirhams. Pour bénéficier de ces subsides, de nouveaux concepts et projets devront être lancés, qui devront impliquer des « investissements dans les entreprises de presse, les salaires des journalistes et la valorisation de leurs efforts », soutient le gouvernement. Une chose est sûre : la nécessaire réforme du secteur ne peut être menée à bien en révisant seulement la loi encadrant l’action du CNP. Le Code de la presse et de l’édition et la loi sur le statut de la profession sont également décriés pour leurs failles. Erigé sous le gouvernement Benkirane, l’arsenal juridique est appelé à faire peau neuve.

La Nouvelle Tribune

Environ 87% des exportations marocaines sont des produits industriels

Les produits industriels constituent 86,8% des exportations marocaines, a affirmé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. S’exprimant devant les conseillers parlementaires, Mezzour a fait état de 1.600 projets industriels d’une enveloppe budgétaire de 125 milliards de dirhams, ajoutant que ces investissements visent à créer 320.000 emplois au cours des trois prochaines années. Il a fait savoir que 596 projets portent sur les petites et très petites entreprises en vue de créer 26.000 emplois, tandis que 817 projets concernent les moyennes entreprises dans l’objectif de créer 80.000 emplois directs, mettant en exergue une forte demande pour l’investissement dans le domaine de l’industrie de la part des jeunes, outre le capital national, qui représente 88% des investissements dans l’industrie.

Finances News hebdo

Les banques appellent à revoir l’assurance crédit

Pour accompagner les entreprises marocaines à tirer profit de la Zlecaf, les banquiers demandent de revoir l’assurance crédit, notamment en y intégrant un dispositif d’assurance contre l’insolvabilité. L’idée est de créer une structure comme la Coface, qui est une société d’assurance crédit dont la mission est d’aider les entreprises à se développer en assurant le risque d’insolvabilité de leurs clients, et à prendre les décisions de crédit nécessaires pour renforcer leur capacité à vendre sur leurs marchés nationaux et d’exportation. Cet outil viendra compléter le dispositif du secteur bancaire qui accompagne l’internationalisation des entreprises marocaines, a expliqué Mohamed El Kettani, vice-président du GPBM et président-directeur général d’Attijariwafa bank. Il faudrait également ajouter autre chose : «les locomotives du pays devraient chercher à exporter leur écosystème avec elles chaque fois qu’elles s’internationalisent», a-t-il ajouté.

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