La revue de presse hebdomadaire du samedi 11 mars

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
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Maroc–France : le double jeu de Macron, les ingrédients d’une nouvelle hausse en ébullition, immobilier: le secteur « peine à redresser la pente »…, voici les principaux titres de la presse hebdomadaire parue ce samedi 11 mars 2023:

Telquel
Maroc–France : le double jeu de Macron

N i bonnes, ni amicales”. La réponse cinglante de Rabat à Emmanuel Macron, relayée par Jeune Afrique, est une première. Pendant la conférence de presse qui a suivi son discours consacré aux relations entre la France et l’Afrique, le 27 février, Emmanuel Macron avait qualifié d’“amicales” ses relations personnelles avec le roi. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir les autorités marocaines, signe de l’exaspération grandissante du royaume vis-à-vis de son partenaire autrefois “particulier”. “La relation maroco-française ne peut être simplement évoquée de manière superficielle – presque anecdotique- lors d’une conférence de presse.

Le Canard Libéré
Les ingrédients d’une nouvelle hausse en ébullition

A compter du 1er février 2023, les importateurs des produits et équipements à usage agricole sont soumis à une TVA de l’ordre de 20%. Toutes les fournitures, intrants et machines, excepté celles destinés à l’irrigation, sont imposables. Ainsi en ont décidé les faiseurs de la Loi de finances 2023. Cette nouvelle mesure n’est pas du goût des fournisseurs d’intrants agricoles obligés d’acquitter la TVA. Ce qui, se plaignent-ils, induit une pression sur leur trésorerie surtout qu’ils ne doivent pas, en vertu de cette nouvelle décision fiscale, répercuter le montant de la taxe sur les prix de vente aux clients que sont principalement les agriculteurs. L’objectif étant d’éviter un renchérissement des produits agricoles en permettant aux fellahs de produire à des coûts de revient raisonnables.

Finances News hebdo
Immobilier: le secteur « peine à redresser la pente » 

“Corrélé à différents facteurs économiques, politiques et sociaux, le secteur immobilier marocain vit une situation complexe et peine à redresser la pente”, a affirmé Amine Mernissi, expert immobilier. “L’année 2023 s’annonce également délicate aussi bien pour les promoteurs immobiliers que pour les ménages ou futurs acquéreurs qui se heurtent à des facteurs tant endogènes qu’exogènes”, a-t-il ajouté dans un entretien à la publication. A ce jour, aucune clarification n’a été opérée quant aux deux produits «subventionnés» que propose l’Etat, à savoir les logements sociaux attendus probablement à 300.000 DH et les logements destinés à la classe moyenne à 600.000 DH. Avec pour les deux, l’octroi d’une aide directe aux ménages, qui jusqu’à présent demeure toujours méconnue, alors que l’année 2023 est déjà bien entamée, a-t-il dit.

La Nouvelle Tribune
Code de la Famille: le législateur appelé à prendre en compte les “incohérences” auxquelles font face les tribunaux

“Les tribunaux sont face à certaines incohérences de la Moudawana en question tout particulièrement avec la Wilaya ou tutelle, qui est attribuée à l’homme par la Moudouwana de 2004, alors que le législateur a donné la garde des enfants à la mère”, a déploré Nadia Mzaouir, présidente du tribunal social de Casablanca. “Cela se traduit par une incapacité totale de la femme à décider pour ses enfants. Chaque décision qui concerne les enfants doit être soumise à l’approbation voire la décision de leur père”, a-t-elle souligné dans un entretien à la publication. Le Tribunal de la famille est encombré par les demandes des mères qui ne peuvent ni voyager avec leurs enfants, ni déménager, ni leur faire changer d’écoles, ni leur renouveler leurs papiers d’identité, carte nationale et passeport, selon elle. Le législateur “doit prendre ces arguments en considération et faire évoluer le texte de la Moudawana en la matière”, a-t-elle soutenu.

Maroc hebdo
Mondial 2030: le Maroc pour remplacer l’Ukraine dans la candidature commune Espagne-Portugal

Le Maroc pourrait bel et bien rejoindre la candidature commune de l’Espagne et du Portugal pour organiser la Coupe du monde de football 2030. D’après plusieurs médias espagnols, les deux fédérations ibériques envisagent de remplacer l’Ukraine par le Maroc, alors que le pays de l’Europe de l’est est confronté à plusieurs problèmes. L’inclusion du Royaume dans la candidature présente également un avantage logistique puisqu’il se trouve à 14 kilomètres de la péninsule ibérique. C’est également un retour au plan initial, puisque l’Ukraine n’avait rejoint cette candidature qu’en octobre 2022. Les pays hôtes du Mondial 2030 seront désignés en 2024 par la FIFA.

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