La revue de presse du vendredi 10 mars

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La revue de presse du mardi 16 mai

Réforme de l’informel, ligne de crédit du FMI, réforme du code de la famille… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:

La réforme de l’informel dès 2024 ( L’Economiste)

L’ informelle économie couvre une partie importante de l’activité économique du Maroc. Fouzi Lekjaâ est conscient que l’approche adoptée pour traiter ce phénomène est complexe. Les causes de la propagation de l’informel sont connues, et pour les saisir, il faudra allier la dimension sociale et économique du phénomène. Car, ces activités ne peuvent être traitées par une autre approche qui ne leur garantit pas au moins les gains qu’ils réalisent par journée dans cette activité. Pour lui, « les approches fiscales que nous avons suivies au fil des années pour résoudre le problème de l’économie informelle, y compris par la question de l’auto-entrepreneur, ont montré leurs limites ». Il a expliqué que le paiement de l’impôt à un taux bas ne peut être une incitation pour que cette catégorie d’opérateurs intègre le cadre de l’économie structurée. La réforme de la fiscalité avait consacré une partie importante au sujet. Il est déterminé à la mettre en œuvre à partir de la loi de finances de 2024, selon une approche claire et fluide.

Le gouvernement adopte un projet de loi plus agile relatif aux OPCC ( Les Inspirations éco)

Le Conseil de gouvernement a adopté mercredi le projet de loi n° 58-22 modifiant et complétant la loi n° 41-05 relative aux Organismes de Placement Collectif en Capital (OPCC). Ce texte s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer le rôle du capital d’investissement dans l’accompagnement du décollage économique et l’amélioration de la compétitivité des Petites et moyennes entreprises (PME), ainsi qu’à accompagner l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Il vise, en outre, à mettre en place un cadre adéquat pour la mobilisation de l’épargne privée et son orientation vers le financement de projets, ce qui permettra de dynamiser le marché des capitaux pour soutenir les besoins de financement de l’économie et améliorer le climat d’investissement et son attractivité face aux investissements étrangers et nationaux pour parvenir à une croissance économique inclusif et durable.

Ligne de crédit modulable du FMI : Le Maroc près du but ( Le Matin)

À la veille du verdict du FMI relatif à la demande du Maroc d’une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars, son directeur général adjoint, Kenji Okamura, a rencontré le wali de Bank Al- Maghrib, Abdellatif Jouahri, et la ministre des Finances, Nadia Fettah, lors d’une visite de travail au Maroc. À l’issue de cette mission, Kenji Okamura a salué la solidité des fondamentaux économiques du pays et sa résilience face aux nombreux chocs subis depuis 2020 ainsi que les réformes structurelles et les mesures de soutien aux ménages et au secteur privé. Kenji Okamura et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, sont ainsi sur la même longueur d’onde en réaffirmant que le FMI reste déterminé à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques liés à un environnement mondial très incertain.

Le PPS appelle à la révision du Code de la famille ( Al Bayane)

Le PPS considère que le Code de la famille, qui a constitué en son temps une révolution tranquille et un changement profond dans la quête de l’égalité et la préservation de la dignité de la femme et de la famille, est aujourd’hui dépassé dans certaines de ses dispositions, à travers de nombreuses lacunes et contraintes pratiques, ayant ouvert largement la voie à une interprétation figée et à des pratiques frauduleuses et régressives. Dès lors, ce code ne répond plus ni aux profondes mutations intervenues dans la société marocaine, ni aux aspirations de la femme marocaine, ni aux conventions interna- tionales ratifiées par le Maroc. Ceci requiert sa révision profonde selon une logique moderniste. Pour cela, le PPS renouvelle son appel à la révision du code de la famille, selon une approche fondée sur le dialogue serein et responsable, conformément à la Constitution et à l’air du temps, tout en faisant preuve de modération et d’innovation.

Comment le Maroc gère-t-il ses importations de blé ( L’Opinion)

Le Maroc importe en moyenne chaque année 3 à 4 millions de tonnes de blé tendre et 800.000 à 900.000 tonnes de blé dur. Le Royaume, à l’image d’autres importateurs de blé, a fait face à des prix record l’année dernière à cause de la guerre russo-ukrainienne, et connaît également une inflation alimentaire plus large en raison de la sécheresse et d’autres problèmes tels que le coût des hydrocarbures. Toutefois, dans un contexte marqué par une récolte en baisse en rai- son des conditions climatiques et surtout de tensions géopolitiques, le Royaume a mis sur pied un dispositif pour éviter un effet négatif sur les besoins du marché local, dont le programme de subventions à l’importation de blé pour faciliter l’acheminement des cargai- sons en provenance de la région de la mer Noire, qui comprend la Russie et l’Ukraine.

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