Influenceurs et influenceuses : les dessous d’un business en or massif, Exécution des jugements: les…
La revue de presse hebdomadaire du samedi 10 février
Publié leAziz Akhannouch, l’homme qui ne crée pas d’emplois, l’intrigant Staffan de Mistura, Congrès du PAM: Ouahbi annonce ne pas se représenter…, voici les principaux titres de la presse hebdomadaire parue ce samedi 10 février 2024:
Telquel
Aziz Akhannouch, l’homme qui ne crée pas d’emplois
Décidément, cela devient un marronnier. Depuis que Aziz Akhannouch a posé ses valises au Méchouar, l’économie nationale ne cesse de détruire des emplois. Etonnant pour un gouvernement d’inspiration techno-libérale et dont la fibre business laissait espérer que le Maroc connaîtrait un bomme économique. Or, pour l’instant, il n’en est rien. La connaissance des rouages des affaires ne suffit manifestement pas à remettre le Maroc au travail. Débordant de confiance lors de sa campagne électorale de 2021, Aziz Akhannouch promettait aux Marocains une création annuelle de 200 000 emplois assortie à 4% de croissance du PIB. La réalité a eu le chic de contredire ses prévisions. En 2022, première année complète de mandat du nouvel Exécutif, l’économie détruit 24.000 emplois. Seconde année de mandat en 2023, rebelote, l’économie élimine cette fois-ci 157.000 emplois supplémentaires….
Le Canard Libéré
L’intrigant Staffan de Mistura
Mais qu’est-ce que Staffan de Mistura est allé faire en Afrique du Sud ? La question n’a cessé de tarauder les esprits et d’agiter les milieux diplomatico-médiatiques au Maroc qui tentent de percer le mystère de son déplacement fin janvier à Pretoria où elle a rencontré la cheffe de la diplomatie Naledi Pandor. A priori, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara n’ avait pas à répondre à l’invitation du gouvernement sud-africain vu que l’Afrique du Sud n’est pas un protagoniste du dossier du Sahara marocain et qu’aucun document de l’ONU n’en fait une partie prenante. Le mystère n’est que plus épais lorsque l’on sait aussi que l’Afrique du Sud n’est ni membre du Conseil de sécurité ni présidente de l’Union africaine.
Maroc hebdo
Congrès du PAM: Ouahbi annonce ne pas se représenter
Abdellatif Ouahbi, secrétaire général sortant du Parti authenticité et modernité (PAM) vient d’affirmer, ce vendredi 9 février 2024 à Bouznika, lors du discours d’ouverture du 5è congrès du parti, qu’il ne se représentera. Abdellatif Ouahbi s’est longuement arrêté sur le rôle que joue le PAM dans l’espace politique du pays, saluant au passage la contribution des ministres PAMistes dans la mise en œuvre de plusieurs réformes initiées par le roi Mohammed VI. Il a par ailleurs dénoncé les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, dont notamment le voisin de l’est.
Finances News hebdo
Cryptomonnaie: «le projet de loi ne doit pas aboutir à une interdiction déguisée»
La nouvelle législation envisagée par Bank Al-Maghrib (BAM) suscite des discussions sur la manière dont elle pourrait résoudre les défis actuels liés aux cryptomonnaies au Maroc, tout en favorisant un environnement plus sécurisé pour les utilisateurs. Le Maroc, en adaptant les règles encadrant les cryptomonnaies à son contexte spécifique caractérisé par l’absence de convertibilité du Dirham et des contraintes liées aux règles de change, s’inscrit dans une démarche de convergence avec les pratiques internationales. Toutefois, “le manque de transparence qui entoure l’élaboration de ces règles suscite des inquiétudes”, a déploré Badr Bellaj, expert en Blockchain et cryptomonnaies et cofondateur de «Mchain». “Bien que l’objectif affiché soit la protection du consommateur, l’accent doit être mis sur la nécessité d’assurer une réglementation qui ne se transforme pas en une interdiction déguisée des cryptomonnaies”, a-t-il dit.
La Nouvelle Tribune
Marché de l’immobilier, quelles perspectives pour les emprunteurs en 2024?
Selon les analystes, après une année 2023 plutôt mitigée dans le domaine des prêts, avec une croissance modeste de 1,9% du crédit à l’habitat, la plus faible depuis un certain temps, les tarifs bancaires n’ont pas subi de changements majeurs en ce début d’année. Pour les emprunts sur 8 à 15 ans, les meilleurs dossiers affichent toujours des taux de 4,50% et 4,75% pour des prêts jusqu’à 25 ans. Selon Afda.mal, le comparateur de crédit immobilier en ligne, la bonne nouvelle pour les emprunteurs en ce début d’année est que la légère hausse du crédit immobilier en 2023 pourrait inciter les banques à adopter une approche plus agressive sur le plan commercial. Cette tendance pourrait également être renforcée par l’amélioration de la qualité des portefeuilles.