La revue de presse du mercredi 25 avril

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Pourquoi les Marocains boudent l’hôpital public?, viande rouge: des prix bien saignants, pollution sonore: ce vice caché et illégal qui dévalue l’immobilier au Maroc…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mercredi 24 avril 2024:

L’Économiste
Pourquoi les Marocains boudent l’hôpital public? 

Avec la grande réforme en cours dans le secteur de la santé, l’ambition est de faciliter le parcours du patient, particulièrement dans le secteur public. Cela sera décliné au niveau local, notamment grâce aux nouvelles entités qui seront mises en place. Les nouveaux groupements territoriaux de santé devront favoriser une meilleure prise en charge des patients. Car, jusqu’à maintenant, une grande partie des Marocains boude l’hôpital public à cause des lourdeurs administratives et de la lenteur du processus. C’est ce qui ressort de la dernière enquête L’Economiste-Sunergia. Interpellés sur leurs choix de privilégier les cliniques privées, plus de la moitié (53%) insistent sur la prise en charge rapide. Pour les autres raisons invoquées comme motivant le recours au privé, 27% des personnes interrogées estiment que cela est lié à la qualité des soins dans ces établissements. S’y ajoutent la compétence des médecins (19%) et la qualité du suivi.

Les Inspirations Éco
Viande rouge: des prix bien saignants

L’augmentation des prix de la viande rouge, constatée deux jours avant la fin du mois de Ramadan, n’est visiblement pas temporaire. À en croire les professionnels du secteur, un retour en arrière est inespéré. «Ce que nous avons constaté durant cette période est que la demande a dépassé fortement l’offre qui se raréfie davantage…La fête a été l’occasion de faire grimper les prix qui a également été justifiée par la forte demande, car, demande ou pas, il était prévu que les prix augmentent à nouveau», dévoile Abdelali Ramou, président de l’Association nationale des vendeurs de viande rouge au Maroc. La question a d’ailleurs été évoquée au Parlement lors d’une séance plénière ce mardi. Pour Abdelali Ramou, des solutions plus audacieuses devaient être instaurées, citant l’exemple du recours aux importations de têtes prêtes à l’abattage selon un programme défini. Une initiative louable, sauf que ce «business» a laissé le champ ouvert à des spéculateurs d’un autre genre, a-t-il dit.

Le Matin
OMC : le Maroc enregistre des avancées considérables en libéralisation économique et commerce international

L’Organisation mondiale du commerce planche, du 22 au 24 avril 2024, sur le sixième examen de la politique commerciale du Maroc. Le rapport du secrétariat de l’OMC, sur lequel se base notamment cette évaluation, souligne que le Royaume a réalisé des progrès considérables, depuis 2016, en termes de libéralisation économique et de commerce international. De plus, la diversification des exportations, les flux d’investissements directs étrangers en expansion et les partenariats commerciaux stratégiques renforcent la position du Maroc sur la scène internationale. Cet examen souligne également les efforts continus du pays pour harmoniser ses politiques commerciales avec les normes internationales.

L’Opinion
Pollution sonore: ce vice caché et illégal qui dévalue l’immobilier au Maroc

Dans les immeubles haut standing ou dans les habitats sociaux, la pollution sonore est devenue un mal insidieux que les habitants sont souvent obligés de subir. Entre tapages, incivilités, absence de normes pour l’isolation des bâtiments et multiplication des chantiers bruyants, les nuisances sonores sont pour beaucoup un véritable supplice dont les retombées se font tôt ou tard ressentir sur le plan sanitaire ou social. Ce fléau est également difficile à évaluer puisque très peu d’études se sont penchées sur son coût humain et économique au Maroc. Pourtant, l’OMS considère que le bruit est, au niveau mondial, le deuxième facteur le plus impactant sur la santé.

Libération
Signature à Rabat d’un mémorandum d’entente entre la Cour des comptes et l’Autorité des Emirats Arabes Unis pour la reddition des comptes

Un mémorandum d’entente a été signé entre la Cour des comptes et l’Autorité des Émirats Arabes Unies (EEAU) pour la reddition des comptes dans un objectif de renforcer la coopération entre les deux institutions dans le domaine du contrôle financier et de l’audit. Ce mémorandum d’entente s’inscrit dans la continuité des relations historiques établies entre les EEAU et le Royaume du Maroc, a indiqué le Premier Président de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature de cet accord. Dans ce sens, El Adaoui a mis l’accent sur l’importance de l’échange de l’expertise, notamment en matière de transition numérique en vue d’améliorer davantage la performance de ces deux organes de contrôle au Maroc et aux EEAU, et faire ainsi face aux contraintes et défis inhérents à ce domaine.

Al Akhbar
Les grèves des fonctionnaires paralysent les collectivités territoriales

La série de grèves et protestations se poursuit dans le secteur des collectivités territoriales sur fond de colère et frustration des fonctionnaires qui déplorent une situation détériorée marquée par l’injustice et la discrimination salariales. Selon les grévistes, ce mouvement vise à faire face au silence du ministère de tutelle qui adopte, d’après eux, une politique de boycott de dialogue social. Les fonctionnaires affiliés à l’Organisation démocratique des collectivités territoriales ont décidé ainsi de hausser le ton à travers l’organisation d’une nouvelle grève de trois jours au lieu de deux, accompagnée d’une marche nationale de protestation mercredi, dont le point de départ sera le siège du parlement. Mohamed Nhili, secrétaire national de l’Organisation démocratique des fonctionnaires des collectivités territoriales, a souligné que cette escalade intervient dans le cadre de la poursuite du combat pour l’équité et la justice salariales dans un secteur devenu le moins attrayant par rapport à d’autres secteurs publics.

Al Ahdath almaghribia
Le parti de la Rose sort vainqueur du conflit sur la Commission de la Justice

Le compromis au sein du parlement ayant débouché sur la renonciation du groupe MP à la Chambre des représentants à la présidence de la commission de la Justice, de la législation et des droits l’Homme au profit du groupe socialiste a soulevé des questions sur les raisons ayant amené le Mouvement populaire à renoncer à cet acquis après avoir affirmé qu’il le défendrait à tout prix. Un président d’un groupe parlementaire qui a suivi toutes les étapes de conflit entre le MP et l’USFP depuis ses débuts a révélé au journal que Driss Lachgar a menacé de boycotter l’opération de parachèvement des organes de la Chambre des représentants, ce qui allait créer une crise institutionnelle inédite. Selon la même source, des leaders du MP, dont le secrétaire général, et le président du groupe se sont montrés compréhensifs face à cette situation délicate d’autant que les présidents des groupes parlementaires ont exposé devant eux toutes les données, y compris les menaces de Lachgar.

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