Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est arrivé mardi au Caire pour discuter d'une nouvelle…
Guerre à Gaza: Ismaïl Haniyeh au Caire pour discuter une nouvelle trêve
Publié leLe chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est arrivé mardi au Caire pour discuter d’une nouvelle trêve à Gaza, a indiqué le mouvement de la résistance palestinien, sur fond de pression internationale pour un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas.
Le chef du bureau politique du Hamas, basé au Qatar, « discutera avec des responsables égyptiens de la situation politique et sur le terrain », précise dans un communiqué le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza pilonnée par Israël depuis le 7 octobre.
La délégation va également discuter des « efforts visant à mettre fin à l’agression, à soulager les citoyens et à atteindre les objectifs du peuple palestinien », selon le communiqué.
Malgré une multitude de réunions avec les négociateurs d’Israël et du Hamas la semaine dernière, les médiateurs égyptiens, qataris et américains n’ont pas progressé dans leurs efforts pour mettre un terme à plus de quatre mois de guerre.
« L’évolution de ces derniers jours n’est pas très prometteuse », a déclaré le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors de la conférence de Munich sur la sécurité samedi.
Dans une déclaration faite samedi, M. Haniyeh a renouvelé les exigences du Hamas, même si certaines d’entre elles ont été qualifiées de « délirantes » par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Ces demandes comprennent un cessez-le-feu, un retrait israélien de Gaza, la fin du blocus israélien du territoire palestinien et un abri sûr pour les centaines de milliers de civils palestiniens déplacés par la guerre.
Israël a juré d’anéantir le Hamas en réponse à son attaque sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien, qui a causé la mort de 1.400personnes, pour la plupart des militaires (en service ou des réservistes). Depuis le début de la guerre, 29.195 personnes ont été tuées à Gaza, principalement des femmes, des adolescents et des enfants, selon le ministère de la Santé palestinien.