Foot: un média français loue la stratégie ingénieuse du Maroc pour séduire les binationaux

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Depuis quelques années, l’on a pris l’habitude de découvrir de nouveaux noms dans les listes des Lions de l’Atlas convoqués par Walid Regragui. Il s’agit en général de binationaux ayant choisi de représenter le Maroc au détriment de grandes sélections européennes, mais pour quelles raisons? Un média français décrypte la stratégie qui fait du Maroc une terre promise pour les binationaux.

Il s’agit là d’une bataille entre les fédérations africaines et européennes pour attirer dans leurs rangs les talents binationaux, indique le média français, Foot Mercato. Depuis quelques années, le Maroc se démarque avec des approches différentes à travers la stratégie sportive et institutionnelle de la Fédération royale marocaine de football qui d’ailleurs semble bien porter ses fruits.

Ces dernières années, la sélection marocaine a connu d’innombrables changements. Parmi eux, l’arrivée en nombre de jeunes talents de la diaspora marocaine. De plus en plus de jeunes joueurs éligibles pour représenter des sélections européennes choisissent en fin de compte le Maroc.

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Le récent parcours des Lions de l’Atlas lors du Mondial 2022 au Qatar a lui aussi joué un énorme rôle dans cette affaire là, affirme Foot Mercato. Demi-finaliste lors de cette grand-messe du football, le Maroc a démontré qu’il n’existe plus de “faibles” sélections en Afrique. Plusieurs jeunes talents ont été motivés par les Lions de l’Atlas pour ainsi rejoindre les rangs de sélections africaines à l’image d’Amine Adli ou encore Sofiane Diop.

Ce fut le cas pour l’Algérien Amine Gouiri. Lors d’une interview accordée à L’Équipe, celui qui portait le maillot des Bleus lors de l’Euro Espoirs est très vite revenu sur son choix. “C’est vrai que quand j’ai vu le Maroc à la Coupe du monde, ça m’a fait réfléchir. Je me suis dit: “Pourquoi pas moi avec l’Algérie ?”, s’est demandé le jeune Fennec, souligne le site français Foot Mercato. 

Au-delà des performances sportives des Lions de l’Atlas, le média français a mis lumière sur les infrastructures marocaines aux normes internationales à l’instar du fameux Complexe Mohammed VI de football de Maâmora. Ce centre a d’ailleurs été salué par plusieurs professionnels du milieu tels qu’Arsène Wenger, Nuno Gomes ou encore Sadio Mané.

Parallèlement à l’investissement en infrastructure, la Fédé a également adopté une approche dite “précoce”, entrant en contact avec les joueurs dès leur jeune âge selon la même source. Cette démarche, combinée à un suivi attentif incite de plus en plus de jeunes talents binationaux à choisir les couleurs du Maroc plutôt que celles de l’Europe.

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Toutefois, le vrai point fort de cette stratégie réside dans la création d’une continuité entre les équipes de jeunes et l’équipe A. Inspiré du modèle français, le Maroc a vu plusieurs jeunes talents rejoindre l’équipe A après avoir brillé dans les catégories inférieures (U-17, U-20 et U-23).

Pour rappel, certains des Lions de l’Atlas U-23 qui ont remporté cette année la Coupe d’Afrique des Nations ont été sélectionnés ensuite dans l’équipe première par Walid Regragui.

En somme, le Maroc s’affirme ainsi comme LA terre promise pour les binationaux, tirant avantage de la combinaison gagnante de performances sportives, d’infrastructures de qualité et d’une stratégie institutionnelle bien réfléchie. Notons que la FRMF poursuit ses négociations avec Brahim Diaz (Real Madrid), Eliesse Ben Seghir (Monaco) et Mohamed-Ali Cho (Real Sociedad).

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