Israël a lancé lundi des centaines de frappes sur la bande de Gaza en état…
Vidéos. Gaza: une ex-otage israélienne assure avoir été bien traitée par le Hamas
Publié leYocheved Lifshitz, une ex-otage israélienne de 85 ans, a déclaré mardi avoir été « bien traitée » lors de ses deux semaines de captivité par le Hamas dans la bande de Gaza.
Dans une vidéo fournie par le Hamas lundi, l’on voit Yocheved Lifshitz et compagnie de son amie Nurit Cooper, 79 ans, recevoir des collations avant leur libération.
« Alors qu’elles sont emmenées par l’équipe de la Croix-Rouge, Yocheved Lifshitz saisit la main de l’un des hommes masqués du Hamas et lui dit +Shalom+ », rapporte l’agence de presse américaine AP.
Interrogée par Sky News pourquoi elle a serré la main d’un membre du Hamas, elle a répondu « Parce qu’ils nous ont très bien traités ». Elle a également noté que les ravisseurs semblaient bien préparés et avaient gardé leur plan secret pendant une période prolongée.
Revenant sur les premières minutes de son kidnapping, Lifshitz révèle : « Ils m’ont kidnappée, j’ai été emmenée sur une moto (…) J’étais allongée sur la moto, mon corps d’un côté et mes jambes de l’autre et les +shabab+ (jeunes Palestiniens) m’ont battue en chemin, ils ne m’ont pas cassé les côtes mais m’ont fait très mal et j’ai eu du mal à respirer », a-t-elle dit.
🚨Freed Hostage Yocheved Lifshitz on why she shook hands with Hamas Gunman: « Because they treated us very nicely. »
She also noted that the captors appeared to be well-prepared and had kept their plan concealed for an extended period.
Source: Sky News Report https://t.co/slNpyKpAvA pic.twitter.com/qb4drXKuVr
— Mario Nawfal (@MarioNawfal) October 24, 2023
Selon l’AFP, la situation était meilleure pendant la captivité. « Un médecin venait tous les deux ou trois jours pour voir comment nous allions et pour s’assurer que nous avions des médicaments », a-t-elle fait savoir.
« Ils ont pris en compte tous nos besoins, je les salue pour ça, ils étaient très courtois. Ils s’assuraient que nous étions propres, que nous mangions. Nous mangions la même chose qu’eux », a-t-elle poursuivi, précisant qu’on l’avait installée sur un matelas.
« Ils semblaient prêts pour cela, ils l’avaient préparé depuis un moment, ils avaient tout ce dont des hommes et des femmes ont besoin, même du shampooing. »