La réaction du gouvernement algérien suite aux déclarations de l’ancien secrétaire général du FLN, Amar…
Vidéo. Sahara: quand le ministre algérien Attaf vend du vent au polisario
Publié leQuand il s’agit d’évoquer le Sahara, le ministre algérien des Affaires étrangères a la langue fourchue et n’en rate pas une pour le mettre à toutes les sauces, et ce n’importe quand, où ou comment.
Le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a adressé cette après-midi une allocution aux participants d’une conférence baptisée « Réunion ministérielle des pays africains-pays nordique », à laquelle ont pris part les ministres des affaires étrangères d’une poignée de pays, notamment africains.
Saisissant cette occasion pour exprimer « le soutien de l’Algérie aux droits légitimes du peuple palestinien », Attaf a, séance tenante, surfé tout bonnement sur la question palestinienne pour rappeler à nouveau le soutien de son régime aux séparatistes du polisario.
Dans le même contexte « l’Algérie réitère son appui au peuple sahraoui frère et à son droit imprescriptible à l’autodétermination pour mettre fin à l’occupation de ses territoires », dit-il.
كل أنظار العالم متجهة نحو غزة العزة و فلسطين، الا في الجزائر حيث استغل
وزير خارجية النظام العسكري الجزائري أحمد عطاف، احتضان الجزائر الدورة الـ20 لاجتماع وزراء خارجية أفريقيا- دول شمال أوروبا، للدفاع عن قضية الجزائر المقدسة ، عصابة البوليساريو لتقسيم المملكة المغربية.
🛑 الجزائر… pic.twitter.com/kXDEit95uj— هشام السنوسي (@Pirana_dusahara) October 17, 2023
Pourtant, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a rappelé que cette option si chère à l’Algérie est désuète depuis belle lurette. Pour cette raison et d’autres, un silence de cimetière a été observé par les médias algériens après la publication dudit rapport, qui ne trouve toujours pas preneur en Algérie à l’heure où nous mettons en ligne.
Rappelons également que Guterres a mis en avant, dans ses observations et recommandations, la nécessité d’aboutir à une solution politique mutuellement acceptable sur la base exclusive des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité, depuis 2018, dont la résolution 2654 d’octobre 2022.
« Vous parlez de l’autodétermination comme un avocat commis d’office qui prétend défendre le droit et le viole en même temps. Si le principe d’autodétermination est si cher à votre cœur, si cher à votre esprit et si lié à votre ADN, pourquoi vous ne l’appliquez pas chez vous ? Il y a un peuple qui existait avant l’Etat algérien et qui revendique son droit à l’autodétermination depuis des décennies : le peuple kabyle. Vous lui refusez ce que vous voulez offrir à des populations qui revendiquent leur marocanité », avait rappelé, dans le même sillage, Omar Hilale en septembre dernier au représentant de l’Algérie à l’ONU.