Vidéo. Émeutes en France: le dérapage d’un consultant CNEWS sur le Maroc

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Driss Ghali

Invité ce lundi 03 juillet 2023 à l’émission l’Heure des Pros sur CNEWS, l’essayiste, d’origine marocaine, Driss Ghali s’est livré à une comparaison de la situation sécuritaire actuelle en France avec celle du Maroc, estimant que « le royaume a dix mille fois plus d’inégalités que la France, qu’il n’y a pas un hôpital qui marche, même privé, et pourtant, vous n’avez pas des bus qui brûlent ».

La déclaration n’a pas manqué de susciter l’ire des internautes marocains sur les réseaux sociaux. L’auteur de « Français, ouvrez les yeux !: une radiographie de la France par un immigré » ne s’est pas arrêté là.

Il a enchaîné que les émeutes que connaît la France en ce moment sont principalement dues à un problème de fonctionnement de la justice française.

La justice française a, selon lui, créé l’impunité, tandis qu’au Maroc, « je renverse une poubelle, je serai en taule pour six mois, et il n’y a pas de liberté provisoire, et ma mère devra corrompre quelqu’un pour me donner des oranges en prison ».

Les propos de Driss Ghali ont provoqué un déluge de commentaires et de réactions d’indignation sur Twitter, où la séquence-vidéo de son intervention a été partagée par un internaute et vue pas moins de 16.000 fois.

Ali Kettani, doctorant en géopolitique et utilisateur twitter à l’origine du partage, a écrit à ce propos que « la France est en feu… et puis ça ramène un Marocain sur CNEWS pour tenir un discours d’extrême droite inutilement dénigrant envers le Maroc », ajoutant que « si aucun hôpital ne marche au Maroc, pourquoi des président étrangers viennent s’y faire soigner ».

En mai dernier, invité par André Bercoff sur Sud Radio, Driss Ghali avait affirmé que « le Maghreb est un coupe-gorge, ça veut dire qu’on peut pas faire cent kilomètres sans se faire agresser par des pirates, des bédouins » et qu’au Maroc, « il fallait payer la route. Même le sultan (sans préciser lequel, NDLR), ne pouvait pas faire la route Marrakech-Fès. Il fallait payer ou passer par un grand détour par Kénitra-Rabat ».

Notons que ces propos sont contredits par les écrits de plusieurs historiens, notamment étrangers, à l’instar de Michel Abitbol, auteur de « Histoire du Maroc ».

Dans ce dernier ouvrage, Abitbol écrit que quand le sultan Moulay Ismaïl mourut le 20 mars 1728 sans avoir désigné formellement son héritier, le Maroc « était pacifié et sûr, au point, suivant une formule consacrée, qu’un juif et une femme pouvaient aller d’Oujda à l’oued Noun sans rencontrer personne qui leur demandât où ils venaient et où ils allaient ».

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