Un influent think tank israélien presse Tel-Aviv à reconnaître la marocanité du Sahara

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Yechiel M. Leiter.(photo: MARC ISRAEL SELLEM/THE JERUSALEM POST)

Israël se doit d’agir avec clarté et détermination afin de reconnaitre la souveraineté marocaine sur le Sahara, plaide Jerusalem Center for Public Affairs (CAPE de Jérusalem), un centre de recherche israélien indépendant. 

« Si Israël est actuellement en quête de nouveaux partenaires en Afrique où se joue une médiation Américano-Saoudienne au Soudan pour un cessez-le-feu, l’Etat Hébru doit s’efforcer de consolider les accords d’Abraham, déjà conclus, y compris et surtout celui avec le Maroc », écrit Jerusalem Center for Public Affairs (CAPE de Jérusalem), un centre de recherche israélien indépendant.

Israël se doit d’agir avec clarté et détermination afin de reconnaitre la souveraineté marocaine sur le Sahara, plaide Yechiel Leiter, historien et analyste des politiques publiques, dans un article, publié ce jeudi. Les États-Unis ont reconnu, rappelle l’auteur, la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara en décembre 2020 tout comme les Émirats arabes unis, un autre partenaire clé des accords d’Abraham.

“Ainsi, l’administration Trump a carrément renversé une politique américaine qui, durant des décennies, avait soutenu l’idée d’un référendum sous l’égide de l’ONU”, estime Yechiel Leiter. Dans le cadre des accords d’Abraham, Israël, a accepté de reconnaître la souveraineté marocaine en ouvrant un consulat dans la région, mais n’a pas encore tenu son engagement, révèle le centre de recherche.

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L’auteur se réjouit du renforcement de la coopération économique et militaire entre les deux pays dont le potentiel est, dit-il, considérable, mais plaide pour qu’Israël fasse plus d’efforts.

Le Centre des affaires publiques et de l’État prévient des dangers que pourrait engendrer une autodétermination sur la région. Le Maroc “partage une longue frontière avec l’Algérie, alliée de l’Iran qui la menace directement militairement la région avec son soutien au Polisario”, alerte Yechiel Leiter, également directeur du centre CAPE .

“Si le Polisario atteignait son objectif, il ne serait rien de plus qu’un État fantoche algérien devenant le bras armé de l’Iran capable  d’étendre son influence dans les pays de l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne”, prévient-il.  Pour lui, le Polisario entretient des relations avec le “séparatisme et le terrorisme, un héritage des mouvements révolutionnaires marxistes-léninistes désormais soutenus par Téhéran”.

Dans l’intérêt de la stabilité de région, le gouvernement israélien doit agir immédiatement. Il est temps, selon le centre, de “reconnaître pleinement les provinces du sud du Maroc comme une partie indivisible du pays”, ainsi que son plan d’autonomie comme la proposition la plus sérieuse pour la résolution du dossier du Sahara.

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