Sahara: en perte de popularité, le Polisario recourt à la machination

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Le Polisario ne s’est toujours pas remis de la gifle infligée par le gouvernement espagnol en apportant son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara et tente de rameuter les Espagnols en donnant à entendre que Rabat retient des informations sensibles contre leur dirigeant politique et sa famille.

C’est de la sorte que le chef des séparatistes. Brahim Ghali a “commis” une dernière sortie auprès des médias espagnols afin de réitérer la décision des séparatistes de couper les ponts avec leur allié historique, l’Espagne, « tant que l’Exécutif, mené par Pedro Sanchez, ne revoit pas sa position concernant le Sahara ». Ghali est détreminé à « bouder » les instances gouvernementales du voisin du nord, et ce, jusqu’à ce que le gouvernement « revienne à défendre les résolutions de l’ONU en faveur de la tenue d’un référendum d’autodétermination », a-t-il martelé.

Et ce n’est pas tout! Durant cette rencontre avec la presse espagnole en marge d’un événement à caractère culturel organisé dans les camps de Tindouf, l’autoproclamé président de la prétendue Rasd, s’est permis de donner de leçons aux dirigeants espagnols au sujet des manœuvres militaires du Maroc dans ses eaux territoriales proche de l’archipel canarien. Et pour ratisser large et s’attirer la sympathie d’un vaste pan de la société espagnole, Ghali s’est permis de s’immiscer dans les affaires intérieures de ce pays en partageant son “incompréhension” pour la position du gouvernement espagnol au sujet de ces exercices militaires, somme toute ordinaires, du Maroc près des eaux insulaires.  

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En mal de popularité auprès de ses compères, Ghali n’a pas eu froid aux yeux pour exposer ses “théories”, expliquant le revirement historique de l’Espagne. « L’espionnage avec le logiciel Pegasus » serait la première cause, s’est-il aventuré à dire. Pire encore! Le chef des séparatistes reprend à son compte la plus vile des campagnes de diffamation à l’encontre de Pedro Sanchez en insinuant que sa conjointe serait aussi empêtrée dans de douteuses affaires, alors que tout porte à croire qu’il s’agit d’une machination orchestrée par les rivaux politiques du chef de file de la gauche espagnole. 

De fait, et notons que les voisins ibériques ne sont plus acquis, corps et âme et surtout financièrement, à la cause des séparatistes du Polisario, ceux-ci n’hésitent nullement à flirter avec l’extrême droite espagnole, pour se refaire une virginité politique et rester dans la course, quitte à puiser dans un discours calomnieux et diffamatoire à l’encontre du leader des socialistes espagnols.  

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