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Prix des carburants: le PPS appelle le gouvernement à intervenir
Publié leFace à la flambée des prix à la pompe au Maroc, le PPS estime que le gouvernement doit intervenir.
Pour le Parti du progrès et du socialisme (PPS), le gouvernement Akhannouch « doit intervenir pour contrôler les prix du carburant ». Réunis mardi 8 février, les membres de son bureau politique ont dénoncé la « hausse constante du coût de la vie et la flambée des prix des carburants », évoquant de « graves répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que sur les conditions des entreprises nationales », indique un communiqué.
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Le PPS appelle le gouvernement à « utiliser ses pouvoirs et capacités afin d’intervenir efficacement pour contrôler les prix des carburants, en adaptant l’outil fiscal, en réduisant les marges bénéficiaires, ou en employant tout autre moyen possible ».
Depuis quelques jours, les prix des carburants au Maroc ont atteint un niveau record. Le prix du litre de gasoil dans les stations de service dépasse désormais les 10,50 dirhams, alors que celui de l’essence est compris en moyenne entre 12 et 13 dirhams.
Les professionnels du transport ont été les premiers à monter au créneau. L’Union démocratique marocaine du travail (UDMT) a dénoncé cette hausse qui nuit aux revenus des chauffeurs de taxis notamment, déjà « gravement touchés » par la crise sanitaire due au Covid-19. Le syndicat a aussi appelé le gouvernement à « poursuivre un dialogue social sérieux et responsable avec tous les acteurs concernés pour garantir des droits légitimes » de cette catégorie professionnelle.
Début janvier, le groupe de la Confédération démocratique du travail (CDT) à la Chambre des conseillers a présenté un proposition de loi visant à réglementer les prix du carburant au Maroc. L’objectif est de « protéger le pouvoir d’achat des citoyens marocains » et « prévenir les effets négatifs des prix élevés des carburants » sur l’économie nationale.
Le texte veut aussi remédier aux « répercussions négatives de la libéralisation du marché des hydrocarbures début 2016, compte tenu de l’absence de conditions et de mécanismes garantissant la concurrence entre les acteurs du secteur ».
L’Alliance de la fédération de gauche (AFG) avait aussi envoyé en début d’année une question au chef du gouvernement Aziz Akhannouch dans laquelle elle réclamait la suspension de la libéralisation des prix des carburants et un retour au plafonnement des marges des entreprises de distribution.