Deuxième du groupe F, l'équipe du Maroc a son destin en main pour se qualifier…
Mondial 2022: le Maroc s’offre le Canada (2-1) et se qualifie
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Veni, vidi, vici. Ils devaient gagner face au Canada, ils l’ont fait. 36 ans après, les Lions de l’Atlas se sont qualifiés aux huitièmes haut la main cette fois-ci en battant les Canucks du pays de l’érable (2-1). Le Maroc termine premier de son groupe.
Les Lions de l’Atlas n’ont pas fait dans la dentelle face aux Canucks en première période. Ils ont dominé la première mi-temps de bout en bout. Le milieu de terrain était carrément marocain au cours de cette rencontre durant laquelle les hommes de Walid Regragui ont sorti le grand jeu dès les premières minutes du jeu.
Et c’est un Ziyech au meilleur de sa forme qui a ouvert la marque en profitant d’une erreur défensive. Le gardien canadien Borjan rate son contrôle à l’entrée de la surface de réparation à la suite d’une passe en retrait. Sur le vif, Ziyech pique le ballon et l’envoie au fond des filets vides (4e).
Déboussolés, les Canadiens ont eu du mal à mettre le pied sur le ballon. Ils étaient souvent dépassés par la technique des Lions de l’Atlas. L’équipe du Maroc, elle, a maintenu la pression enchaînant les assauts.
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Un forcing qui a payé puisqu’ils sont parvenus à doubler la mise grâce à un magnifique but de En-Nasry. Hakimi délivre une superbe ouverture pour En-Nesyri, qui prend les défenseurs canadiens de vitesse d’une frappe au sol du droit ne laisse aucune chance à Borjan (33e).
Les Canadiens parviendront à réduire l’écart, mais ils n’y sont pas pour grand-chose. Aucun tir cadré, ni d’offensive dangereuse lors de la première mi-temps. C’est une erreur: Aguerd dévie un ballon vers son propre but et Bounou ne parvient pas à le repousser (40e). En-Nesyri parvient à marquer dans le temps additionnel, mais il y a eu hors-jeu d’un attaquant marocain.
Au retour des vestiaires, les Canucks ont repris confiance. Ils ont été, à plusieurs reprises, menaçants. Ils ont également gagné en possession de balle. Sous pression, les Lions de l’Atlas ont eu peur à plusieurs occasions.
