Météorologie: Bernard, Katrina, Alex… Comment les noms des tempêtes sont choisis

Katrina, Elanor, Diego ou encore Xynthia… sont tous des noms qui ont été attribués à des tempêtes et ouragans. Toutefois, plusieurs se demandent pourquoi ces phénomènes météorologiques portent des noms d’humains et surtout comment ces derniers sont choisis. Détails.

La planète a connu depuis la nuit des temps des millions de tempêtes et d’ouragans, mais ce n’est qu’à partir du 20e siècle que des noms de personnes sont attribués à ces phénomènes météorologiques. Clement Lindley Wragge, météorologiste australien est donc le premier à l’avoir fait.

Ce dernier choisissait des noms de politiciens qui n’étaient pas à son goût ou encore les noms de créatures mythologiques. Cependant, tout ceci a changé vers la fin des années 70.

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Tout d’abord, une tempête n’est présentée comme telle que lorsque les rafales de vents dépassent le seuil des 89km/h. Et pour qu’elle soit baptisée, il faut que le niveau d’alerte atteigne l’orange. Par contre, le choix du nom ne se fait point aléatoirement, au contraire le nom se soumet à un nombre d’obligations.

Il est donc strictement interdit de choisir des chiffres, des noms techniques (difficiles) ou des néologismes. Les noms choisis devront être simples, courts, usuels et assez populaires. Ils ne devront pas faire plus de 3 syllabes pour ainsi favoriser leur mémorisation.

Pourquoi nommer des phénomènes météorologiques?

Selon les organisations météorologiques, attribuer des noms aux tempêtes permet une communication plus fluide et plus efficace aux autorités ainsi qu’aux médias. Ils permettent également aux populations d’être plus attentifs aux consignes de sécurité. Un sondage réalisé dans ce sens au Royaume-Uni et en Irlande à approuver cela.

Comment ce choix de noms est fait?

Comme susmentionné, le choix du nom ne fait pas aléatoirement. Chaque année, une liste de 21 noms pré-établis est dévoilée par les différentes organisations météorologiques. Toutefois, c’est le service météorologique qui déclenche en premier le niveau d’alerte orange ou rouge qui attribue un nom à ce phénomène.

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Parallèlement, depuis ce dimanche, des rafales de vents allant jusqu’à 110 km/h accompagnées de pluies orageuses s’abattent sur plusieurs régions du Royaume. Il s’agit en fait de la tempête Bernard. Celle-ci a d’ailleurs été nommée par les services météorologiques portugais, premier pays touché par ladite tempête.