L’ex-MAE espagnole assure qu’elle accueillerait à nouveau Brahim Ghali en Espagne

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L’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya./Crédits : DR.

Disculpée pour avoir prétendument permis à Brahim Ghali d’accéder illégalement au territoire espagnol, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, persiste toutefois en assurant qu’elle accueillerait à nouveau le chef séparatiste pour des «raisons humanitaires».

Dans une interview accordée aux radios Onda Cero et Cadena Ser, ce vendredi 27 mai, Arancha González Laya, a déclaré être prête à «accueillir le chef du Polisario, pour des raisons humanitaires», malgré le fait qu’elle a fait l’objet d’une enquête à ce sujet.

Concernant l’enquête justement, le juge en charge de l’affaire a abandonné toutes les poursuites visant l’ex-ministre. Le juge Rafael Lasala, du tribunal d’Instruction numéro 7 de Saragosse, a conclu que l’entrée de Brahim Ghali, le 18 avril 2021, en Espagne «était une décision politique, sans conséquences pénales».

«La décision d’autoriser l’entrée de M. Ghali de manière furtive afin de ne pas affecter nos relations avec les autres pays, fait partie des relations extérieures de notre royaume et le bien-fondé ou non de ladite décision et les conséquences qui en découlent peuvent faire l’objet de critiques, et ça l’a été, mais comme le soutient l’instructeur, c’est un acte politique qui dépasse le cadre de la prévarication», affirme le juge dans sa note dévoilée par le média local El Heraldo de Aragon.

Lire aussi: Vidéo. Arancha Gonzalez Laya: «Brahim Ghali est entré en totale légalité»

En effet, la ministre espagnole était notamment soupçonnée de «prévarication», délit de forfaiture et «dissimulation», pour avoir occulté la présence de Brahim Ghali sur le territoire espagnol, alors qu’il faisait l’objet d’une convocation devant la justice.

Devant le juge Lasala, l’ex-ministre avait expliqué que l’entrée de Brahim Ghali «est une décision politique prise pour des raisons humanitaires», lors d’un «Conseil des ministres».

L’accueil du chef séparatiste a provoqué une crise diplomatique sans précédent entre Rabat et Madrid.

Une nouvelle «étape» a été inaugurée récemment par les deux pays voisins, suite à une lettre envoyée par le chef de l’Exécutif espagnol, Pedro Sanchez au Roi Mohammed VI, dans laquelle il souligne que «l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend» au sujet du Sahara marocain.

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