La revue de presse hebdomadaire du samedi 12 novembre

Publié le
La revue de presse hebdomadaire du samedi 28 octobre
© DR.

Les médecins du secteur libéral en colère, Projet gazoduc Maroc- Nigéria: la CEDEAO s’engage à apporter son appui total, impôts : les professions libérales prêtes à se rebeller…, voici les principaux titres de la presse hebdomadaire parue ce samedi 12 novembre 2022:

Le Reporter
Les médecins du secteur libéral en colère

Le PLF 2023 n’en finit pas de faire des mécontents. Les médecins du secteur libéral, pour ne citer qu’eux, ne décolèrent toujours pas et pointent quelques dispositifs fiscaux contenus dans ce projet. Dans une déclaration au Reporter, le secrétaire général du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), le Dr Ahmed Benboujida, juge ces mesures « pas du tout équitables, dans la mesure où on est en train d’alourdir encore plus le médecin avec des dépenses fiscales très élevées ». “Ça risque d’aggraver encore plus la situation des petits cabinets déjà en difficulté. Lesquels doivent, à compter de cette année, payer également les cotisations pour l’assurance maladie et la retraite», a-t-il dit, soulignant que beaucoup d’entre eux seraient actuellement tentés de quitter le pays à cause de ces mesures. Selon lui, «le taux d’imposition (38%) reste très élevé surtout dans le contexte actuel où tout a flambé».

Maroc hebdo
Projet gazoduc Maroc- Nigéria: la CEDEAO s’engage à apporter son appui total 

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est disposée à «apporter son appui total» au projet de gazoduc Nigeria-Maroc, dont l’importance a été évoquée par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 47e anniversaire de la Marche verte. C’est ce qu’a déclaré Sédikou Douka, commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, de l’énergie et de la digitalisation. D’après lui, le comité de pilotage et le comité technique vont se réunir incessamment pour la mise en œuvre de cette gigantesque infrastructure. «Ce giga projet s’annonce au bon moment, car le déficit en moyens de production d’énergie est l’un des défis critiques de la région CEDEAO. En effet, notre demande en énergie est couverte à seulement 60%, avec un tarif cher avoisinant 0,24 dollar le kilowattheure et un taux d’accès faible de 53%», a-t-il expliqué.

Le Canard Libéré
La sobriété énergétique selon Leila Benali Des bonus et une panne d’idées

Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a eu une idée lumineuse: offrir un bonus aux Marocains qui auront fait preuve de sobriété électrique dans leur consommation pendant les mois de novembre et décembre. Les bons élèves dans ce domaine se verront gratifier, en comparaison avec leur consommation en 2021 à la même période, d’un bonus proportionnel à l’économie réalisée. Calqué sur la stratégie marketing adoptée par les entreprises pour fidéliser leurs clients en leur promettant des petites babioles à gagner, le projet a été exposé par la ministre de tutelle, la très éclairée Leila Benali en dernier conseil de gouvernement, avant de faire l’objet d’un communiqué émis par son département où il est indiqué que cette expérience vise à encourager les Marocains à « optimiser leur consommation d’électricité durant les mois de novembre et décembre 2022».

Telquel
Impôts : les professions libérales prêtes à se rebeller

Très attendue, la réunion de la commission des finances dédiée à la présentation et au vote des amendements du Projet de Loi de Finances 2023 (PLF 2023) a été peu concluante pour les professions libérales. Les dispositions relatives à l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS) de certains de ces métiers demeurent maintenues en grande partie. Et notamment la retenue à la source, même s’il y a eu quelques aménagements sur les taux d’imposition : ceux-ci ont été désormais réduits de 20 à 10% pour les personnes morales assujetties à l’impôt sur les sociétés et de 20 à 15% pour les indépendants. L’objectif selon la tutelle est de réduire la pression sur les trésoreries des débiteurs concernés.

Finances news hebdo
L’industrie de la fintech en deçà des capacités du Royaume 

L’industrie de la fintech au Maroc est émergente, mais c’est très en deçà de ce qui est attendu du Maroc. “L’écosystème fintech en Afrique a levé plus de 2 milliards de dollars en 2021”, mais “le Maroc n’a récupéré que 0,1% de ces investissements”, a déclaré Sofiane Gadrim, directeur des nouvelles technologies et co-fondateur d’Atela. Ce retard ne peut se justifier au regard de la place que le Maroc occupe dans le continent. Le Royaume dispose de 2 mastodontes que sont la Banque Populaire et Attijariwafa bank qui ont un rayonnement dans toute l’Afrique. Il y a donc une vraie infrastructure bancaire qui pourrait drainer l’éclosion et l’explosion du secteur fintech . “Ceci est une opportunité à saisir, la marge de progression étant grande, c’est donc le moment de mettre un coup d’accélérateur”, a-t-il soutenu dans un entretien à la publication.

La Vie éco
Le gouvernement confiant en l’avenir

A l’horizon 2026, l’activité économique devrait confirmer son rythme de croisière. Elle devrait profiter de la dynamique enclenchée par les chantiers de réformes structurelles lancés durant les dernières années. En effet, souligne-t-on auprès du ministère de l’Economie et des Finances, en gardant comme principale hypothèse la stabilisation de l’environnement international, la croissance du PIB réel devrait s’approcher de son potentiel pour s’établir en moyenne, à l’horizon 2026, à environ 4%. D’ici 2025, le déficit budgétaire devrait être réduit à 3,5% et les financements innovants de l’économie devraient se situer, la même année, à une moyenne de 30 MMDH par an.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

La revue de presse hebdomadaire du samedi 12 novembre

S'ABONNER
Partager
S'abonner