La revue de presse hebdomadaire de ce samedi 25 mai

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La revue de presse hebdomadaire de ce samedi 1er juin
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Gaz butane: une augmentation qui vous coûtera cher ; Couples non mariés à l’hôtel : “Il faut que le Maroc sache une fois pour toutes ce qu’il veut” ; Cannabis: l’Etat doit élaborer des réglementations claires pour accompagner les entreprises dans leurs activités ; Fruits et légumes: les prix de certains produits repartent à la hausse ; L’économie marocaine entre résilience et défis ; Finances publiques, avril dans la continuité des bons chiffres de mars… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

TelQuel

Gaz butane: une augmentation qui vous coûtera cher 

Depuis le 20 mai, pour acheter une bonbonne de gaz butane de 12 kg, il faut débourser 50 DH au lieu de 40 auparavant. Si cette augmentation était programmée, son entrée en vigueur frappe de plein fouet de nombreux agriculteurs qui craignent encore plus une nouvelle flambée des prix des fruits et légumes. “On utilise en moyenne 16 bouteilles de gaz par jour. Avec cette augmentation, nous devrons payer à présent 160 dirhams en plus par jour, ce qui nous fait près de 1100 dirhams en plus par semaine”, se lamente Abdellah El Mezouak, agriculteur et commerçant de pommes de terre, dans la région de Casablanca, et à Doukkala. “Les cultures de pommes de terre, de tomates et de carottes sont celles pour lesquelles il y a un plus grand recours au gaz butane pour pomper l’eau. Cette augmentation aura forcément un impact sur la stabilisation des prix des fruits et légumes”, a affirmé de son côté Abderrazak Chabi, président de l’Association du marché de gros de fruits et légumes de Casablanca.

Couples non mariés à l’hôtel : “Il faut que le Maroc sache une fois pour toutes ce qu’il veut” 

Simple effet d’annonce ou réelle avancée pour le respect de la vie privée des citoyens? Mardi 21 mai au parlement, lors d’une session de la Chambre des conseillers, le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi a remis sur le tapis un sujet depuis longtemps débattu: celui de l’exigence par les hôtels, d’un acte de mariage pour les couples marocains souhaitant réserver une chambre. “Lorsqu’une personne rentre dans un hôtel et qu’on lui demande si elle est mariée, puis qu’on lui demande de fournir un acte de mariage, n’est-ce pas une violation de sa vie privée? », a-t-il lancé aux Conseillers. Le fondement juridique de ce droit n’existe pas, a-t-il assuré. Mais cette déclaration s’apparente à “l’arbre qui cache une forêt d’hypocrisie”, estiment les défenseurs des libertés individuelles, comme les hôteliers. “Le Maroc doit savoir une fois pour toutes ce qu’il veut. On veut du tourisme ou non? Si on veut du tourisme, les règles doivent être claires”, a plaidé Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière.

Finances News hebdo

Cannabis: l’Etat doit élaborer des réglementations claires pour accompagner les entreprises dans leurs activités 

La légalisation de l’usage thérapeutique et industriel du cannabis au Maroc ne se limite pas simplement à l’aspect juridique, mais elle aura des répercussions profondes sur les plans économique, social et médical. Cette mesure pose certains défis et risques potentiels pour les entreprises industrielles, notamment pharmaceutiques. L’un des défis est lié à la réglementation et à la conformité. “Pour cela, l’Etat doit élaborer des réglementations claires et transparentes pour guider et accompagner les entreprises dans leurs activités, entreprendre des inspections régulières et mettre en place un système de certification de conformité pour la culture, la transformation et l’usage du cannabis licite”, a plaidé Abdelmadjid Bellaiche, expert en industrie pharmaceutique et analyste des marchés pharmaceutiques, dans un entretien accordé à la publication. L’autre défi est relatif à la recherche et au développement, a-t-il ajouté.

Fruits et légumes: les prix de certains produits repartent à la hausse 

Les prix de certains fruits et légumes affichent une flambée. Pour expliquer ce constat, des professionnels du secteur avancent la levée des droits d’importation, à partir du 1er mai, par la Mauritanie sur les produits marocains ainsi que des problèmes majeurs au niveau de la production. “Certes, on constate une hausse des prix au niveau local une fois la reprise des exportations, mais sans que cela ait un effet déterminant majeur dans la durée sur les prix”, explique Mohamed Ait Lahouss, conseiller agricole. Reste que la hausse de la demande et les aléas climatiques ont un impact déterminant sur la fixation des prix. Au niveau de la production, il est utile de noter que les effets de la sécheresse demeurent toujours pesants. Les pluies de mars et avril derniers ont eu des effets favorables sur les réserves en eau, sans que cela puisse renverser la tendance.

La Nouvelle Tribune

L’économie marocaine entre résilience et défis 

Dans un contexte marqué par des crises successives, le Maroc se distingue par sa résilience économique. Mais, “si du point de vue du contexte macro- économique, on parle de résilience, des problèmes structurels subsistent”, a souligné Roberto Cardarelli, économiste en chef de la mission du FMI au Maroc. “Avec les investissements urgents qu’imposent la sécheresse et le poids de la réforme sociale sur le budget public, il est vrai qu’il est difficile pour le Maroc de contenir l’équilibre de son budget à l’avenir”, a-t-il ajouté dans un entretien accordé à la publication. “La croissance est le problème principal, et avec l’emploi, ce sont les problèmes structurels du Maroc”, a-t-il dit. La résilience, il faut l’entendre du côté macro-financier. Du point de vue structurel, les problèmes du pays sont clairs et les autorités sont très conscientes de la situation, a-t-il ajouté.

Finances publiques, avril dans la continuité des bons chiffres de mars 

Si le bulletin des finances publiques du mois de mars comportait son lot de bonnes nouvelles, avec les résultats positifs des sociétés cotées, cette bonne dynamique s’est poursuivie au mois d’avril, comme en témoigne le dernier Bulletin mensuel des statistiques des finances publiques publié par la Trésorerie générale du Royaume. En effet, l’analyse des finances publiques marocaines à fin avril 2024 montre une situation financière améliorée, avec des augmentations notables des recettes et une gestion plus efficace des dépenses par rapport à la même période en 2023. Les recettes brutes ont enregistré une augmentation significative de 15,7%. Cette croissance est largement attribuable à plusieurs facteurs.

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