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La revue de presse hebdomadaire du samedi 11 mai
Publié leCannabis licite: le business démarre, Dispositif de prévention ou machine à cash ?, les startups marocaines traînent les pieds…, voici les principaux titres de presse hebdomadaire parue ce samedi mi 2024:
Telquel
Cannabis licite: le business démarre
Au Maroc, le cannabis devrait rapporter gros à ses cultivateurs et revendeurs. Les revenus du marché devraient atteindre 241,20 millions de dollars en 2024, soit plus de 2,4 milliards de dirhams. I l y a quelques années, ce scénario était presque inconcevable. Et pourtant, le Maroc l’a fait. C’était il y a presque trois ans, en juillet 2021. La loi 13.21 régissant les usages licites du cannabis entrait alors en vigueur, après une adoption express par le gouvernement et les deux chambres du parlement. Depuis, elle a été appuyée…
Le Canard Libéré
Dispositif de prévention ou machine à cash ?
Au Maroc, les radars routiers servent à piéger les automobilistes pour qu’ils passent à la caisse. A force de subir cette situation lors de leurs voyages, ils ont fini par s’y faire, payant sans moufter les amendes pour excès de vitesse. L’usage ainsi fait de ces dispositifs de sécurité par la police et la gendarmerie représente à l’évidence un dévoiement de leur vocation première: réduire le nombre des victimes des accidents de la circulation qui reste élevé au Maroc ( près de 4000 morts chaque année,) malgré la multiplication des campagnes de sensibilisation initiées par NARSA à coups de budgets colossaux.
Finances News hebdo
Les startups marocaines traînent les pieds
Dans le paysage dynamique des startups africaines, les jeunes entreprises marocaines se distinguent par leur ingéniosité et leur volonté d’innover, mais elles peinent à rivaliser en termes d’investissements avec leurs homologues nigérianes, égyptiennes, kényanes ou sud-africaines. En 2023, sur les 2,9 milliards de dollars levés par les startups du continent, le Maroc n’a capté que 17 millions de dollars, soit à peine 0,4% de ce montant, selon les données de la plateforme Africa The Big Deal. Sofiane Gadrim, directeur des nouvelles technologies (CTO) et cofondateur d’Atela, estime que le manque de compétences spécialisées reste un obstacle significatif pour le développement des fintech au Maroc. Ce domaine, exigeant une expertise pointue en technologie et finance, est actuellement soutenu par un effort conjoint des institutions éducatives et des structures d’accompagnement. Gadrim reste tout de même optimiste, dans la mesure où des programmes académiques sont en cours d’adaptation pour mieux refléter les besoins du marché avec des technologies émergentes telles que la blockchain, l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
La Nouvelle Tribune
Permis de construire, les architectes casaouis montent au créneau
Les architectes de Casablanca se plaignent de faire face à une situation critique marquée par des retards significatifs dans l’octroi des permis de construire et d’habiter, exacerbée par une bureaucratie jugée excessive et un manque flagrant de communication. Selon le président du Conseil régional de l’Ordre des architectes du centre, Mohamed Karim Sbai, cette problématique entrave sérieusement la profession et impacte négativement les investissements dans la capitale économique. La situation est particulièrement préoccupante alors que Casablanca se prépare à des événements d’envergure mondiale tels que la Coupe du Monde 2030. «Nous sommes confrontés à des complications qui ralentissent considérablement notre travail et mettent en péril l’avenir du secteur », a-t-il déploré en conférence de presse.