La revue de presse du vendredi 3 mars

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La revue de presse du mardi 16 mai

Fruits et légumes: Le CESE recommande un cadre juridique pour le stockage, verdissement des processus: nécessité de lever les contraintes pour passer à l’action, sociétés cotées : hausse de 13,83% du chiffre d’affaires en 2022…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce vendredi 3 mars 2023:

L’Économiste
Fruits et légumes: Le CESE recommande un cadre juridique pour le stockage 

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de livrer son avis sur l’envolée des prix des fruits et légumes. Il insiste sur l’urgence d’une réorganisation des circuits de commercialisation et d’une réglementation du rôle des intermédiaires pour neutraliser la hausse des prix des produits alimentaires. Plusieurs raisons sont invoquées pour justifier l’envolée inexorable des prix des fruits et des légumes depuis quelques semaines. Mais il y a un autre facteur à l’origine de la flambée des prix et dont le rôle dans la surenchère reste insoupçonné. «Ce phénomène est accentué par la construction de dizaines d’entrepôts frigorifiques dans différentes régions du Royaume et qui permettent de stocker des tonnes de fruits et légumes en attendant que les prix augmentent pour approvisionner le marché en compte-gouttes », indique un exportateur, ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur.

Les Inspirations Éco
Verdissement des processus: nécessité de lever les contraintes pour passer à l’action

En dépit de la disponibilité des financements et du vivier d’experts pour le conseil et l’accompagnement des initiatives de verdissement des processus, il reste des contraintes à lever pour passer à l’action. La Commission amorçage de l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) a identifié plusieurs de ces contraintes. Tout d’abord, l’accès au capital-investissement doit être facilité et massifié. Il est également nécessaire d’apporter des modifications réglementaires pour permettre aux startups de se déployer plus rapidement. Il est important de souligner l’importance de la formation et de l’enseignement pour soutenir le développement des secteurs stratégiques tels que les GreenTech, Fintech et Agritech. Des écosystèmes pourraient être développés autour des universités et des organismes comme L’UM6P et l’OCP, mais cela nécessiterait des formations spécifiques pour que les startuppeurs puissent maîtriser leurs projets.

Le Matin
Sociétés cotées : hausse de 13,83% du chiffre d’affaires en 2022 

Les sociétés cotées ont engrangé un chiffre d’affaires global en croissance de 13,83% à 288,4 milliards de dirhams en 2022, dans un contexte marqué notamment par la guerre en Ukraine, la faible campagne agricole 2021-2022 et la forte appréciation du dollar face à l’euro. C’est ce qu’indique la société de Bourse M.S.IN dans une note sur l’évolution des revenus annuels des entreprises de la cote casablancaise

Libération
L’eau et l’électricité bientôt hors portée?

L’UMT persiste et signe. Elle refuse catégoriquement le projet de loi 83-21 relatif aux sociétés régionales multiservices, considéré comme anticonstitutionnel et représentant un risque qui remettra en cause le caractère «public» des services publics de distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide. «Notre position demeure la même. Nous refusons totalement ce projet de loi dont l’objectif implicite est de privatiser les services publics de distribution, notamment celui de l’eau potable. Accepter ce projet de loi, c’est accepter la privatisation d’un service public, alors que ce mode de gestion est une ligne rouge pour nous», nous a déclaré Abdelaziz Laâchir, vice- président de la FNEP-UMT (Fédération nationale de l’eau potable, affiliée à l’UMT).

L’Opinion
Le Maroc blinde ses caisses et son capital confiance

Quelques jours seulement après son retrait de la très redoutée liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), organisme de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le Royaume a effectué sa sortie à l’international, levant 2,5 milliards de dollars en deux tranches. Celle-ci fait suite à un Roadshow auprès de la communauté des investisseurs internationaux, le premier depuis trois ans, mené par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. L’émission de cet emprunt vise tout d’abord à financer une partie du déficit budgétaire, souligne Badr Lachgar, économiste et consultant en financement structuré. Cette option de financement répond également à la volonté du Trésor de diversifier ses partenaires financiers tant sur le plan institutionnel que géographique, selon notre économiste. Car oui, avec une dette qui dépasse les 900 milliards de dirhams, le Maroc a tout intérêt à augmenter sa part de financement extérieur.

Al Bayane
liberté économique: le Maroc perd 14 places par rapport à 2021 dans le classement mondial

Le Royaume s’est classé 7e dans la région MENA (97e dans le monde) pour ce qui est de la liberté économique en 2023. D’après le classement réalisé par la Heritage Foundation, le Maroc a perdu 14 places depuis 2021, où il était classé 83e mondial. La chute du royaume au classement est due à de nombreux facteurs nationaux et internationaux, notamment les répercussions de la pandémie, du conflit ukraino-russe, les changements des chaînes d’approvisionnement, mais aussi de l’im- 4444 pact du secteur informel, les inégalités économiques entre le monde rural et urbain, ainsi que des problèmes de corruption et de gouvernance, qui limitent les opportunités d’investissement. Le Maroc a affiché un score global de 58,4 points (63,3 pts en 2021 et 59,2 pts en 2022), le plaçant dans la catégorie au-dessous de la moyenne, ce qui veut concrètement dire que le royaume n’est pas totalement protectionniste, mais pas libéral de l’autre côté.

Al Ahdath almaghribia
Réforme du Code de la famille: tir « non ami »

Comme l’avaient signalé les défenseuses des droits des femmes avec le lancement du débat sur la réforme du Code de la famille, après le discours royal de la fête du Trône en juillet 2022, en mettant en garde à cette occasion contre les tentatives de « détourner le débat » et de le « noyer » dans des polémiques à dimension idéologique dans l’objectif d’opérer une diversion, le PJD est sorti pour fustiger ce débat lancé par les composantes du mouvement des femmes sur la réforme de la Moudawana, se focalisant essentiellement sur la revendication portant sur l’égalité en matière d’héritage. Concernant le débat sur la réforme du code de la famille, les militantes des droits des femmes ont appelé à faire preuve de bon sens et à faire des efforts dans une « atmosphère démocratique » afin de permettre de déduire des dispositions qui servent l’intérêt public et celui de la famille marocaine.

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