La revue de presse du vendredi 28 août
Publié leVoici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:
L’Economiste
Covid-19: les laboratoires privés assaillis de demandes.
C’est vers début août, au commencement du pic de la crise du Covid-19 au Maroc, que des laboratoires d’analyses médicales privés ont démarré les dépistages. Seulement une dizaine d’opérateurs privés, répartis sur cinq villes, avaient été autorisés par le ministère de la Santé durant la dernière semaine de juillet. Dès leur démarrage, les biologistes privés sont assaillis de demandes. «Le premier jour, nous avons reçu 300 personnes pour le dépistage», témoigne un biologiste. Un effectif difficile à gérer, sachant le caractère infectieux de la maladie et le protocole strict à déployer. Sur son téléphone personnel, le biologiste médical reçoit des centaines d’appels par jour, le standard de son laboratoire explose et les e-mails fusent. La pression est telle qu’il a dû engager une société privée pour gérer les rendez-vous, ainsi que du personnel supplémentaire (agents de sécurité, techniciens, assistante…).
Le Matin
Covid-19: les cadres de la médecine militaire renforcent les centres hospitaliers de Marrakech.
L’offre sanitaire au niveau de la ville de Marrakech s’est vue renforcée par la mobilisation d’une équipe de la médecine militaire, qui appuiera les efforts de lutte contre la propagation du Covid-19. Ainsi le Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech, Karim Kassi-Lahlou, a reçu, au siège de la wilaya de la région, des cadres de la médecine militaire et ce, en vue de renforcer les centres hospitaliers en ressources humaines suffisantes pour prendre en charge tous les cas admis afin de contenir la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). La mobilisation de la médecine militaire intervient suite aux dernières évolutions de la situation épidémiologique au niveau de Marrakech, qui a enregistré une recrudescence des cas d’infection au Covid-19. Cette réception s’est déroulée en présence du Général de Brigade, Commandant d’armes délégué de la place de Marrakech, des représentants des services de sécurité et de la directrice régionale de la santé.
Al Bayane
Tanger: face à un relâchement patent, les autorités durcissent les contrôles.
Tanger est, déjà depuis quelques semaines, au centre de toutes les préoccupations. Depuis la levée du confinement obligatoire, un relâchement s’est fait ressentir dans les quatre coins de la ville. Les autorités compétentes n’ont eu donc d’autre choix que de répondre par la fermeté. Augmentation des contrôles, limitation de la circulation…. Tanger la nocturne s’est découverte, en cette période d’état d’urgence sanitaire, un coté diurne. La ville, plus encore en période estivale, ne vit que la nuit, et se trouve à l’arrêt dès 23H. Une fois l’heure fatidique passée, il est impossible de se trouver ne serait-ce, qu’une miche de pain. Les épiciers ferment, tous, boutique. Mais une fois n’est pas coutume, des commerçants totalement inconscients des répercussions juridiques, ainsi que des risques sanitaires que cela représente, bravent l’interdit en vendant leurs produits sous le manteau.
Al Ittihad Al Ichtiraki
Tourisme: baisse des recettes de 11,8 MMDH.
Au Maroc, l’impact estimé de la crise pour l’année 2020 relève d’une baisse de 69% pour les arrivées touristiques, de 60% pour les recettes en devises et d’environ 50% de perte d’emplois. Le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes. Celles-ci ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards de dirhams. Au terme des six premiers mois de 2020, ce recul est de 33,2% ou de 11,1 milliards de dirhams, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Quant au nombre des arrivées touristiques, il s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59%.
Akhbar Al Yaoum
Mais où sont donc les respirateurs artificiels?
Après la polémique sur la non utilisation par les hôpitaux des respirateurs artificiels fabriqués par des Marocains durant la période du confinement, le médecin urgentiste, Hicham Bahiri, qu’il ne s’agit pas d’un refus du ministère d’utiliser ces appareils, mais plutôt de la complexité des procédures administratives qui a retardé leur adoption et leur commercialisation. Intervenant lors d’une rencontre organisée par la Fondation Fondation Lafqui Titouani, en collaboration avec la Société Marocaine de Médecine d’Urgence, l’ancien directeur de l’Hôpital régional Moulay Abdellah de Salé, a ajouté que les respirateurs artificiels disponibles actuellement dans les hôpitaux sont suffisants ». De son côté, le professeur Azzeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire Biotechnologie médicale à la faculté de médecine et de pharmacologie de Rabat, a relevé qu’avant la commercialisation de tout produit médical, il passe par 3 étapes: le développement, le contrôle du respect des normes et l’obtention de l’accord administratif. A cet effet, il a fait savoir que les appareils marocains sont dans la 3ème phase, à savoir la procédure de l’accord administratif de la part de la direction des médicaments et de pharmacologie.
Al Ahdath Al Maghribia
Un patient Covid-19 coûte 18.000 dh.
La prise en charge du patient Covid-19 pendant 10 jours coûte entre 15.000 dh et 18.000 dh, alors que dans le cas de l’automédication, la facture baisse à environ 4000 dh. En cas de respect strict des mesures préventives, le coût de la prise en charge peut varier entre 900 dh et 1000 dh, ce qui montre que la prévention est le meilleur moyen disponible actuellement pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Comme au tout début de la pandémie au Maroc, du test PCR à l’isolement sanitaire, les patients sont soignés sans contre-partie financière. En plus des frais du soin, l’Etat prend en charge d’autres frais liés à l’hébergement et à la nourriture.