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La revue de presse du vendredi 16 février
Publié leRetraite des fonctionnaires: les veufs lésés?, fournisseurs numériques de services à distance: fini la “récré” fiscale, cannabis médical et industriel : le Maroc sur une stratégie intégrée pour se positionner sur le marché international…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce vendredi 16 février 2024:
L’Économiste
Retraite des fonctionnaires: les veufs lésés?
Près de 124.699 personnes perçoivent des pensions de réversion de la part du régime de retraite des fonctionnaires. Son montant moyen est de 2.240 DH en 2023. Sans surprise, la grande majorité sont des femmes: 84,47% contre 2,32% de veufs et 13,21% d’orphelins. Comme c’est le cas pour les autres régimes de retraite, celui des fonctionnaires accorde une pension pour les orphelins, pour la veuve et aussi pour le veuf. Sauf que dans le régime de retraite des fonctionnaires, géré par la Caisse marocaine de retraite (CMR), les conditions sont plus «serrées» quand c’est la femme qui décède. Dans ce cas, le veuf devra attendre l’âge de la retraite, 63 ans, chez les fonctionnaires avant de pouvoir prétendre à la pension de réversion. Le paiement de la pension de réversion est donc différé jusqu’au premier jour du mois qui suit la date à laquelle il atteint 63 ans. En revanche, lorsqu’il s’agit d’une veuve, la date de paiement est fixée au premier jour du mois qui suit la date du décès.
Les Inspirations Éco
Fournisseurs numériques de services à distance: fini la “récré” fiscale
Les fournisseurs numériques de services à distance dont Airnb, Netflix, Spotify, ou encore Amazon devront s’acquitter, à partir de cette année, de leurs taxes au Maroc où elles ne sont pas implantées, compte tenu de la nature de leurs activités numériques dématérialisées. De ce fait, l’administration fiscale a pris la décision d’attaquer la défiscalisation de ces entreprises numériques qui ne sont pas installées au Maroc, compte tenu de la nature de leurs activités dématérialisées. Pour rappel, l’article 6-II de la Loi de finances pour l’année budgétaire 2024 a créé un nouvel article n°115 bis du Code général des impôts (CGI) relatif aux obligations des fournisseurs de services à distance non-résidents au Maroc. Ledit article a institué l’imposition fiscale à l’égard de ces fournisseurs de services à distance non-résidents au Royaume.
Le Matin
Cannabis médical et industriel : le Maroc sur une stratégie intégrée pour se positionner sur le marché international
Le secteur du cannabis médical et industriel présente à l’échelle mondiale une forte tendance à la légalisation ainsi que de très bonnes perspectives de croissance. Compte tenu des opportunités offertes par ce marché à l’international et des atouts dont dispose le Royaume, notamment en termes de savoir-faire et de proximité du marché européen, le Maroc s’apprête ainsi à mettre en place une stratégie de développement de la filière du cannabis licite. La feuille de route en projet mobilisera tous les acteurs institutionnels et économiques concernés, afin de positionner le pays en tant qu’acteur majeur et compétitif sur ce marché.
L’Opinion
Code de l’enfance: Chaînon manquant dans la protection des mineurs
Ces dernières années, un enchaînement d’affaires de violences sexuelles sur des mineurs a provoqué un profond émoi au sein de la société marocaine. Le pédophile d’El Jadida, le viol de la fillette Sanaa à Tiflet, le meurtre du petit Adnane… tous ces horribles crimes ont remis sur la table la question de la protection de l’enfance au Maroc. En effet, le système judiciaire marocain s’est montré peu efficace dans la lutte contre ce fléau. Pour y faire face, le ministre de tutelle, Abdellatif Ouahbi, a suggéré en janvier dernier, l’établissement d’un code de la justice pénale des mineurs, qui s’est montré efficace dans plusieurs pays. Cela permettrait de réorganiser les textes existants, et de concrétiser certaines avancées, notamment en mettant en cohérence les lois consacrées aux mineurs.
Al Bayane
Ahmed Rahhou: Les médias, acteurs incontournables dans l’écosystème concurrentiel
Le panorama médiatique constitue un acteur incontournable dans l’écosystème concurrentiel marocain, de par son rôle crucial dans la diffusion de l’information, l’éclairage de l’opinion publique et son impact sur les dynamiques socio-économiques, a affirmé le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou. S’exprimant à l’ouverture de la rencontre annuelle du Conseil de la concurrence avec les médias, Rahhou a souligné l’importance majeure des médias dans la promotion de la concurrence loyale, la transparence du marché et le développement économique, ainsi que leur rôle essentiel dans la sensibilisation du public aux enjeux concurrentiels et à la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles.
Libération
Stress hydrique: le mode de gouvernance est assurément à blâmer
L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’eau, Charafat Afilal, considère que « le problème de l’eau au Maroc n’est pas une question d’infrastructure mais plutôt de gouvernance ». Dans de récentes déclarations à la presse nationale, elle soutient que «le véritable facteur qui a conduit à la crise de l’eau est principalement lié à l’agriculture car celle- ci est le principal consommateur d’eau avec 87% de la consommation totale». Pour l’ancienne secrétaire d’Etat, la crise de l’eau au Maroc « était prévue et elle est devenue plus inquiétante car elle a touché les grandes villes ». Des propos qui n’ont rien de nouveau puisque plusieurs experts ont déjà soulevé cette question, affirmant que le problème de la gouvernance se pose avec acuité, dans un contexte national marqué par un niveau de mobilisation des ressources hydrauliques qui oscille entre 11,7 et 12 milliards de m3 et une demande qui se situe entre 13 et 14 milliards de m3, soit un déficit de deux milliards de m3.
Assabah
Education: vers une «nationalisation» des manuels scolaires
Le ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports s’apprête à décréter une «nationalisation» des manuels scolaires, en faisant de leur édition une de ses prérogatives. Cette mission relevait jusque-là des éditeurs. La décision de la tutelle serait motivée par les dysfonctionnements constatés ces dernières années sur le marché des manuels scolaires, depuis que leur édition et leur production ont été confiées aux éditeurs. Ces dysfonctionnements, concernent à la fois la forme et le contenu de ces manuels. Pour satisfaire certains courants politiques et sociétaux et préserver le «business», les éditeurs n’hésitent pas à modifier le contenu de certains manuels scolaires. Le ministre de tutelle a annoncé que son département travaillait sur un nouveau modèle éducatif et économique. Ceci fait aussi référence aux recommandations émises par le Conseil de la concurrence, suite à une analyse approfondie du marché des manuels scolaires.
Al Akhbar
Tanger-Tétouan-Al Hoceima: le taux de remplissage des barrages dépasse 41%
Le taux de remplissage des grands barrages, situés dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a atteint plus de 41%, indique la Direction générale de de l’hydraulique, relevant du ministère de l’Équipement et de l’eau. Les retenues de ces barrages, dont la capacité dépasse 1,721 milliard m3, se sont ainsi établies, jusqu’au 13 février, à 710,67 millions m3, soit un taux de remplissage de 41,28%, précise un rapport de la direction. Au niveau de la zone de Loukkos, les retenues du barrage Oued El Makhazine (province de Larache), le plus grand barrage de la région, ont atteint 406,3 millions m3, soit un taux de remplissage d’environ 60,4%, contre 558 millions m3 durant la même période une année auparavant (82,9%), tandis que les retenues du barrage Dar Khrofa se sont établies à 71,9 millions m3 (15%), contre 162,3 millions m3 une année auparavant (33,8%).