La revue de presse du mercredi 31 janvier

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La revue de presse du mardi 23 avril
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Régionalisation: Laftit remet les pendules à l’heure, la croissance s’établirait à 2,4% au 1er trimestre, Chami: L’émancipation des femmes implique de briser les barrières psychologiques, sociétales et professionnelles…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mercredi 31 janvier 2024:

L’Économiste
Régionalisation: Laftit remet les pendules à l’heure

Au cours des dernières semaines, plusieurs critiques ont été formulées à l’égard de la régionalisation avancée, marquée par une certaine lenteur. Le ministre de l’Intérieur a saisi l’opportunité des questions orales de la Chambre des représentants lundi dernier pour remettre les pendules à l’heure. Pour Abdelouafi Laftit, il est impératif de se mettre d’accord sur des axes importants. D’abord, loin d’être un objectif, la régionalisation avancée est un processus qui a démarré et se poursuit. Du coup, on ne dira pas un jour que le dossier est terminé. Et pour cause, le chantier a besoin d’une amélioration continue et permanente pour accompagner l’interaction entre l ‘Etat, le gouvernement, l’administration et les élus, dit-il en substance. C’est ce qui permettra aux citoyens de réaliser que la régionalisation existe.

Le Matin
Déclaration obligatoire de patrimoine : le formulaire actuellement en vigueur présente des lacunes, selon Zineb El Adaoui 

La tendance à la hausse des déclarations obligatoires de patrimoine s’est poursuivie sur la période allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, la moyenne étant de plus de 32.000 déclarations déposées annuellement depuis 2010. C’est ce qu’a déclaré la première présidente de la Cour des comptes, Zineb El Adaoui, aux parlementaires, soulignant toutefois que le formulaire actuellement en vigueur présente un certain nombre de lacunes, dues à l’ambiguïté des termes et des concepts utilisés. Ces aspects de carence, note-t-elle, ont trait essentiellement à l’absence de mise à jour des données relatives aux assujettis dans les listes téléchargées sur la plateforme électronique dédiée à la déclaration obligatoire de patrimoine, ainsi qu’à certaines négligences relatives à l’élaboration de ces listes de la part des services concernés, notamment l’inclusion de noms dans ces listes par erreur ou le téléchargement de données erronées pour certains assujettis.

Les Inspirations Éco
La croissance s’établirait à 2,4% au 1er trimestre

Selon les économistes de la Banque mondiale, le Maroc devrait connaître une croissance de 3,1 % en 2024 contre 3,2% l’année écoulée. Quant à l’institut national d’analyse de la conjoncture relevant du HCP, il estime, dans le cadre du point de conjoncture de janvier 2024, que la croissance économique nationale devrait s’établir à 2,4% en T1- 2024. Ce taux sera porté essentiellement par la dynamique des industries extractives et chimiques ainsi que par le renforcement des services non marchands. Pour ce qui est de T4 – 2023, la croissance se serait accélérée pour atteindre 3,3%, après 2,8% au troisième trimestre. Cette performance aurait reposé, pour l’essentiel, sur la résilience des branches secondaires face à une conjoncture internationale peu favorable et sur l’amélioration continue des services.

L’Opinion
Zakaria Farahat: Le Maroc a attiré entre janvier et août 2023 10 fois plus d’investissements que la moyenne de la dernière décennie

« Le fait que le Maroc ait attiré, entre janvier et août 2023, 10 fois plus d’investissements que la moyenne des 10 dernières années, est un franc succès », a souligné Zakaria Farahat, directeur de la communication, de la coopération internationale et des partenariats au ministère chargé de l’Investissement. Ceci s’explique notamment en raison de la vague d’investissements affluant dans des secteurs stratégiques, tels que les secteurs des énergies renouvelables, des véhicules électriques et des semi-conducteurs, poursuit Farahat, notant que le Maroc est aujourd’hui à 34 milliards de dollars d’investissements, en prenant en compte les huit premiers mois suivant l’entrée en vigueur de la Charte de l’Investissement. Ces IDE placent le Maroc en tête des destinations les plus performantes, selon le classement de FDI Intelligence, a-t-il dit dans un entretien accordé au journal.

Al Bayane
Chami: L’émancipation des femmes implique de briser les barrières psychologiques, sociétales et professionnelles 

L’émancipation des femmes implique inévitablement de briser le « plafond de verre », ainsi que l’ensemble des barrières psychologiques, sociétales et professionnelles, a affirmé le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami. S’exprimant lors d’une rencontre autour des expériences de femmes réussies et inspirantes, initiée en collaboration avec l’association « Mentor’Elles », Chami a expliqué qu' »aucun progrès tangible ne peut être réalisé sans préalablement surmonter les barrières culturelles qui entravent les femmes, étant donné que la construction d’une société moderne et inclusive exige une lutte active contre les stéréotypes ». Chami a fait remarquer que le taux d’activité féminin ne dépasse pas le quart de la population féminine, soit 19,8% en 2022, notant que seulement 12,8% des entreprises organisées sont dirigées par des femmes, et près de 35% de l’emploi féminin est non rémunéré.

Libération
Six ans au lieu de sept en médecine: C’est pas qu’un jeu de chiffres Monsieur le ministre!

S’exprimant à la Chambre des représentants, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui a fait savoir que le Maroc n’est pas le seul pays à réduire le nombre d’années de formation en médecine à 6 ans, citant l’exemple de l’Allemagne, l’Italie et de l’Espagne (6 ans), de l’Irlande (5 ans) et de l’Amérique (4 ans), en plus de 4 ans de spécialisation. Tout en soulignant que la durée de 7 ans de formation dans le domaine de la médecine est uniquement limitée à la France et aux pays francophones. De son côté, le président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL), Ahmed Benboujida, estime que si la formation de six ans est une pratique reconnue dans plusieurs pays, il reste la question de la mise à niveau des programmes académiques et des stages de formation qui doivent répondre, selon lui, aux critères mondiaux. Il soutient également la nécessité de faciliter l’accès aux spécialités médicales et de dépasser les contraintes actuelles.

Assahra almaghribia
Les avancées du Maroc en matière des droits de l’Homme au cœur d’entretiens entre Mayara et un responsable onusien

Les avancées réalisées par le Maroc en matière des droits de l’Homme durant les deux dernières décennies ont été au cœur d’entretiens,à Rabat, entre le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, et le président du Groupe de travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’Homme (UNWG BHR), Damilola Olawuyi. A cette occasion, Mayara a souligné que l’engagement du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme représente « un choix volontaire renforcé par l’implication de l’ensemble des composantes de la société, chose qui a valu au Royaume la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU », notant qu’il s’agit d’une reconnaissance des différents efforts déployés par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que des politiques mises en œuvre pour la consolidation de l’Etat de droit.

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