La revue de presse du lundi 11 mai

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Voici les principaux titres développés dans la presse quotidienne de ce lundi:

L’Economiste 

Assurance: une ristourne pour les automobilistes.

La secousse déclenchée par la crise sanitaire va durement affecter les bilans des entreprises financières. De plus, banques et compagnies d’assurances doivent gérer les critiques sur la gestion de la crise. Les assureurs prévoient de rétrocéder plusieurs centaines de millions de DH de primes aux automobilistes suite à la baisse de la sinistralité durant la période de confinement. Si le choc induit par la pandémie sera rude, la solvabilité serait préservée. Toutefois, la crise devrait accélérer la transformation du secteur aussi bien en termes de digitalisation que d’innovation.

Libération

Oujda: fermeture de la prison locale.

La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a décidé la fermeture, à partir de vendredi dernier, de la prison locale de Oujda en raison de son infrastructure vétuste, dont la construction remonte à 1910. Pour ce faire, la DGAPR a procédé au transfert des détenus pensionnaires vers d’autres institutions pénitentiaires proches, précise la délégation dans un communiqué, ajoutant que cette décision intervient en raison de la vétusté de cet établissement construit en 1910, et en réponse à la nécessité de préserver la sécurité des détenus et des fonctionnaires. La décision de fermeture a été prise en attendant l’ouverture de la nouvelle prison locale de Oujda, dont les travaux de construction sont en voie d’achèvement, conclut la DGAPR.

Al Alam 

Covid-19: le Maroc a agi avec « audace et célérité » (El Pais).

Depuis l’apparition du premier cas de contamination au nouveau coronavirus, le Maroc a réussi à agir avec « audace et célérité » pour freiner la propagation de la pandémie, affirme le journal espagnol « El Pais ». « Les autorités marocaines ont pu agir avec audace et célérité sur des questions vitales liées à la pandémie », souligne le quotidien à grand tirage, assurant que le Royaume a même anticipé les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le Covid-19. Si l’agence onusienne a recommandé, le 06 avril dernier, l’utilisation de masques pour les malades ou ceux qui s’occupent des patients à leur domicile, le Maroc a ordonné le même jour l’obligation du port des masques dans l’espace public à partir du 07 avril, fait observer la publication. Au total, 160 millions de masques ont été distribués dans les différentes régions du Royaume avec une production quotidienne atteignant 8 millions d’unités, écrit « El Pais », précisant que les masques sont désormais disponibles partout avec un prix unique et subventionné.

Bayane Al Yaoum 

Post-Covid: le PPP peut servir d’un outil d’attractivité des investissements étrangers.

Le partenariat public-privé (PPP) peut devenir un puissant outil d’attractivité des investissements étrangers au service de la relance économique au Maroc après cette période du nouveau coronavirus (covid-19), a souligné l’économiste Abdelghani Youmni. Le Maroc post-coronavirus doit intégrer dans son périmètre de croissance économique des partenariats public-privé productifs, notamment, les IPE (Investissement à Participation Étrangère), a expliqué à la presse le spécialiste des politiques publiques dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée (PSEM). « Les IPE rendront l’innovation, la montée en capital humain et la création d’emplois éligibles en usant des transferts de technologie et de joints ventures à l’instar de ce qu’a fait l’OCP avec les américains IBM et Jacob, avec l’Ethiopie et l’Inde », a-t-il relevé. Ces PPP pourraient être construits avec des écosystèmes européens et américains qui délocaliseront de l’Asie pour des raisons de proximité, de géopolitique ou d’écologie, a-t-il ajouté.

Rissalat Al Oumma 

Report des échéances de crédit: l’État et le secteur bancaire prendront en charge l’intégralité des intérêts intercalaires.

L’Etat et le secteur bancaire prendront en charge l’intégralité des intérêts intercalaires, générés par le report des échéances des crédits logement et consommation pour la période s’étalant entre mars à juin 2020, a annoncé, le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Cette mesure, qui concerne les particuliers dont les revenus ont baissé du fait de l’état d’urgence sanitaire décrété, a été prise lors de la septième réunion de travail du Comité de Veille Economique (CVE) qui s’est tenue vendredi en mode visioconférence, a indiqué le ministère dans un communiqué. Elle est valable pour les personnes ayant des échéances mensuelles de crédit allant jusqu’à 3.000 DH pour les crédits logement et 1.500 DH pour les crédits consommation, y compris ceux contractés auprès des sociétés de financement, a ajouté la même source, notant qu’environ 400 mille personnes devraient bénéficier du report des échéances de crédits.

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