La revue de presse de ce vendredi 12 mars

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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Enquête sur les souks du tapis oriental, Le Parlement octroie de larges pouvoirs aux inspecteurs de l’Instance anticorruption, En pleine épidémie, les banques participatives galèrent pour se refinancer, Un Code de déontologie judiciaire pour moraliser le travail des magistrats…Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :

L’Economiste
Enquête sur les souks du tapis oriental

Les importateurs de tapis originaire de Jordanie, d’Égypte et de Chine font l’objet d’une enquête antidumping. Ils s’activent beaucoup dans les souks, d’après les investigations du journal. C’est le cas à “Derb Ghalef” et “Koria” à Casablanca, et de “Casa Barata” à Tanger. Ils sont commercialisés dans des “Souk Al Had” à Agadir. La majorité des tapis importés sont distribués à Tanger, Fès, Casablanca, Mohammedia, selon un négociant. Or, ces sociétés ne figurent pas sur la liste des importateurs communiquée par l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (Amith) au ministère de l’Industrie.

Al Massae
Le Parlement octroie de larges pouvoirs aux inspecteurs de l’Instance anticorruption

La commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants a adopté les articles d’un projet de loi se rapportant à la création l’Instance nationale de probité et de lutte contre la corruption. Selon ce projet, les inspecteurs de cette Instance ont le pouvoir d’entrer dans toutes les administrations, les établissements publics, les collectivités locales et les sièges des personnes de droit public, à l’exception des juridictions et des services relevant des administrations en charge de la défense nationale et de la sécurité intérieure et extérieure. Ces inspecteurs ont également le droit d’entrer dans les commerces professionnels des personnes physiques et morales, ainsi qu’aux sièges sociaux des personnes morales de droit privé, à condition qu’un ou plusieurs officiers de la police judiciaire participent aux investigations menées. La présence des inspecteurs étant obligatoire, le chef de l’Instance doit informer le procureur du Roi compétent.

À cause de l’épidémie, les banques participatives se heurtent aux difficultés de refinancement

Les banques participatives, qui ont réussi à gérer d’une manière optimale cette période de crise liée au nouveau coronavirus, se retrouvent face à des difficultés de refinancement, lesquelles constituent un défi de taille risquant de devenir une tendance qui s’installe dans la durée. L’origine de ces difficultés est tout logiquement l’envolée des financements accordés aux clients au même moment où les dépôts à vue et d’investissement peinent augmentent à un rythme largement inférieur. A en croire les statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM) au titre du mois de janvier 2021, l’encours des financements accordés par ces banques s’élève à 13,88 milliards de dirhams (MMDH), tandis que celui des comptes chèques et comptes courants se chiffre à près de 3,95 MMDH, dont environ 1 MMDH de dépôts d’investissement.

Rissalat Al Oumma
Sidi Slimane: Interpellation d’un infirmier retraité pour pratique illégale de la médecine

Les éléments de la police judiciaire exerçant au district provincial de Sûreté à Sidi Slimane ont interpellé, mercredi, un infirmier retraité soupçonné de pratiquer illégalement la profession de médecin et d’effectuer des opérations chirurgicales dans des conditions à même de mettre en danger la vie des gens. Les services de la police judiciaire de Sidi Slimane avaient entamé, mardi, les procédures de constatation d’un organe humain (jambe) en phase de décomposition, dans une zone déserte près du quartier « Ouled El Ghazi », avant que les recherches techniques et investigations sur le terrain n’aboutissent à l’identification du mis en cause, âgé de 65 ans, qui aurait amputé puis enterré la jambe d’un individu souffrant d’une maladie chronique, à l’intérieur de son domicile.

Al Ittihad Al Ichtiraki
7 MMDH supplémentaires par an pour l’AMO des Ramedistes

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’Etat supportera, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de loi relatif à la protection sociale, les droits d’affiliation des 11 millions de Ramedistes, appartenant aux catégories vulnérables et pauvres, pour une enveloppe annuelle d’environ 9 milliards de dirhams (MMDH), soit une augmentation annuelle de 7 milliards par rapport aux dépenses liées à l’achat de médicaments dans le cadre du système actuel de Ramed. Environ 4,2 MMDH ont été alloués à cet égard au titre de la loi de finances de 2021. La Chambre des conseillers a adopté mardi à l’unanimité, le projet de loi-cadre n° 09.21 relatif à la protection sociale. Il vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi.

Akhbar Al Yaoum
Un Code de déontologie judiciaire pour moraliser le travail des magistrats

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a publié un Code de déontologie judiciaire, entré en vigueur après sa publication au dernier Bulletin Officiel, qui comprend les valeurs, principes et règles que les magistrats du Royaume doivent respecter dans l’exercice de leurs fonctions et responsabilités judiciaires. Le Code insiste sur la nécessité pour le juge de garder à l’esprit que l’utilisation des réseaux sociaux doit se faire dans le respect des obligations éthiques contenues dans le code, et de faire montre d’un degré élevé de prudence lorsqu’il exprime son point de vue et ses positions sur les réseaux sociaux, qu’il dévoile son statut ou non, qu’elles soient liées aux affaires judiciaires, à sa vie privée ou à toute autre question. Il souligne également la nécessité pour le magistrat de se tenir à l’écart de tout ce qui nuit à la réputation du pouvoir judiciaire ou affecte l’indépendance, l’intégrité et l’impartialité du magistrat lorsqu’il utilise les réseaux sociaux.

Le Matin
Tribunal de commerce de Casablanca : lancement des paiements électroniques pour le recouvrement des créances

Le ministère de la justice a annoncé le lancement des paiements électroniques pour le recouvrement des créances au tribunal de commerce de Casablanca. Le lancement du paiement par voie de terminal de paiement électronique (TPE) a été donné lundi au tribunal de commerce de Casablanca, a indiqué le ministère de la justice dans un communiqué. Il s’agit du deuxième tribunal à mettre en place ce dispositif après le tribunal de commerce de Rabat. Ce processus s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des projets de transformation numérique du système judiciaire, permettant ainsi aux caisses des tribunaux l’utilisation des mécanismes de gestion modernes pour le recouvrement des diverses créances notamment les frais de justice, les amendes et les dépôts, a souligné la même source.

Aujourd’hui le Maroc
Le Japon compte beaucoup sur le réseau et l’expérience du Maroc en Afrique

Les entreprises japonaises seraient très intéressées de travailler avec le Maroc en Afrique avec des financements conjoints, a indiqué l’ambassadeur du Japon au Maroc, Takashi Shinozuka, ajoutant que les hommes d’affaires japonais sont de plus en plus conscients que le Maroc est l’une des deux portes d’entrée sur le Continent africain. “Les relations entre nos deux pays sont excellentes, mais cela ne se reflète malheureusement pas sur le plan économique”, a souligné Shinozuka, notant que le volume des échanges commerciaux n’est pas encore au niveau élevé. “Pour les investissements, il y a de grands potentiels au Maroc que les entreprises japonaises regardent de près notamment dans les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique”, a-t-il ajouté dans un entretien.

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