Les autorités sanitaires européennes ont détecté la présence d'hépatite A dans des fraises marocaines exportées…
Et de trois! Nouvelle alerte contre des fraises marocaines contaminées à l’hépatite A
Publié leJamais deux sans trois! Le système européen d’alerte (Rapid system alerte for food and feed) vient d’émettre, encore une fois, une nouvelle notification concernant une contamination des fraises marocaines à l’hépatite A. Il s’agit de la troisième mise en garde en l’espace d’un mois seulement !
Non, ce n’est plus un cas isolé comme ont tenté, maladroitement, de le faire croire les autorités sanitaires compétentes du royaume. Car au moment où le département de tutelle se mure dans un silence assourdissant au sujet des alertes alimentaires affectant la santé du consommateur national, les avertissements épinglant les fraises marocaines se suivent, et hélas, se ressemblent toutes. Et à l’instar des fois précédentes, c’est de l’autre côté de la Méditerranée que la sonnette d’alarme est tirée.
Hier jeudi, ce mécanisme adopté par les instances européennes pour veiller sur la santé des consommateurs communautaires a pointé du doigt ce fruit en provenance du territoire national. Les tests ont encore une fois relevé la présence de mirco-organismes pathogènes causant l’hépatite A. Comme pour les deux dernières alertes, les analyses ont estimé le risque comme étant “sérieux”.
Rappelons que ces tests sont effectués aléatoirement sur des cargaisons tirées au sort. Il est donc vraisemblable que des expéditions de ce fruit de saison aient pu échapper au contrôle et à la vigilance des autorités compétentes sur le territoire communautaire.
En Espagne, nouvelle alerte sanitaire sur des melons marocains
Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est que ce système est indépendant du lobby des agriculteurs espagnols qui-admettons-le- ont une dent contre les produits agricoles nationaux.
Et quand la première alerte a éclaté au grand jour, certaines voix avaient crié au complot et ont vite jeté l’opprobre sur les agriculteurs ibériques, féroces concurrents des exportateurs agricoles marocains, les accusant de fomenter une conspiration contre le made in Morocco agricole.
Mais rien n’est plus faux que ce faux-fuyant ! Car, rappelons-le, ce système dépend entièrement des instances européennes. Or, en péchant par ce manque criant d’inspections sanitaires aléatoires, le Maroc finit par donner raison à ce lobby.
Allô l’ONSSA?!