Une supportrice du Raja est décédée ce samedi 29 avril, alors qu'elle se trouvait aux…
Désintox. Stade Mohammed V: non, Casa Events n’a pas « encore » été évincée
Publié leLe Conseil de la ville de Casablanca aurait rompu son contrat avec Casa Events pour la gestion du complexe sportif Mohammed V, affirment certains médias. Une rumeur infondée et « absurde », nous explique-t-on auprès du Conseil de la ville.
Non, le Conseil de la ville de Casablanca n’a pas mis fin à son contrat avec Casa Events à la suite du décès d’une supportrice après des incidents survenus en marge du match Raja-AL Ahly.
🇲🇦⚽️#FLASH| Le Conseil de la ville de Casablanca met fin au contrat de délégation de gestion du Complexe Sportif Mohammed 5 à Casa Events après le décès de la jeune supportrice du Raja, Noura Zoubairi. pic.twitter.com/5Gy5GKJsXC
— Morocco Intelligence (@MoroccoIntel) May 9, 2023
🚨 URGENT
Le Conseil de la ville de Casablanca met fin au contrat de délégation de gestion du Complexe Sportif Mohammed 5 à Casa Events suite au décès de Nora (la défunte supportrice du RCA) pic.twitter.com/HiKOlQWgFk
— SOCCER212 (@SCCR_212) May 9, 2023
Contacté par H24 info, Ahmed Afilal El Alami Idrissi, maire adjoint de la ville de Casablanca, balaie d’un revers de main cette information qu’il qualifie de « rumeur ». « Casa Events n’est pas une société externe, le Conseil de la ville de Casablanca est actionnaire (…) comment va-t-on arrêter un contrat avec nous-mêmes ? », met en avant notre interlocuteur.
Casa Events ne s’occupe pas uniquement la gestion du stade, mais aussi d’autres évènements sportifs et culturels, souligne Ahmed Afilal. Ce dernier nous confie toutefois que céder la gestion du stade à une autre entité, telle que la Société Nationale de réalisation et gestion des infrastructures sportives (Sonarges) pourrait être une « possibilité ».
Rompre le contrat avec Casa Events nécessite le vote du Conseil de la ville souligne pour sa part Abdullah Abaakil, membre du Conseil de la ville de Casablanca, élu sous l’étiquette du Parti socialiste unifié (PSU).
« Mais cette éventualité n’est même pas à l’ordre du jour de la session ordinaire de mai du conseil », explique Abaakil, dénonçant au passage ce qu’il qualifie « la protection dont bénéficie la SDL au sein du Conseil ».