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Décès de la supportrice Nora: le coup de gueule de l’élu PSU Abaakil
Publié leL’absence de Mohammed Jouahri, DG de Casa Event, d’une réunion exceptionnelle du Conseil de la ville de Casablanca, tenue mercredi à son siège, à la suite du décès de la supportrice du Raja, Nora, aux alentours du stade Mohammed V n’est pas passée inaperçue.
Abdullah Abaakil, élu communal de Casablanca, du Parti Socialiste Unifié (PSU), n’en revient pas.
Dans son live-tweet de ce jeudi sur la session ordinaire de mai du Conseil de la ville de Casablanca, le membre de l’opposition a révélé que le DG de Casa Event n’a pas daigné se présenter à la réunion, appelant à sa démission.
Thread #PSU #كازا_لي_بغينا
Session ordinaire de mai du conseil de la Ville de Casablanca, convoquée à 9h ce matin
À l’ordre du jour aujourd’hui
Désolé pour la qualité mais c’est ce qu’on reçoit aussi pic.twitter.com/UDmm2TUTwj— Abdullah Abaakil (@AbdullahAbaaki1) May 4, 2023
Cette réunion tenu hier intervenait à la suite du décès tragique, samedi 29 avril, d’une supportrice du Raja en marge du match contre Al Ahly.
L’affaire de la supportrice a marqué également la session de mai du Conseil de la ville de Casablanca. Les incidents ayant conduit au drame, le rapport de la Cour régionale des comptes sur la gestion du complexe Mohammed V, mais aussi la problématique de la «zone 6» fermée au public depuis plusieurs semaines pour risques d’effondrements, figuraient sur l’ordre du jour de la session.
J’ai également demandé la démission immédiate de Jouahri, DG de Casa Event, qui ne daigne même pas se présenter devant son patron théorique, le conseil de la Ville, après cette catastrophe
— Abdullah Abaakil (@AbdullahAbaaki1) May 4, 2023
Si Abaakil voit rouge, c’est parce que, écrit-il, Mohammed Jouahri, directeur de la société de développement locale (SDL) Casa Events & Animation ne s’est pas présenté « devant son patron théorique, le conseil de la Ville, après cette catastrophe”.
Cette absence n’a pas empêché la société de livrer sa version des faits en réfutant toute responsabilité. Casa Events charge plutôt les clubs, le Raja et le Wydad, qui, selon elle, “organisent les matchs, et qui décident notamment du nombre de billets à mettre en vente. D’ailleurs, en cas d’actes de violence, ce sont les clubs qui sont sanctionnés par la Confédération africaine de football (CAF) et non la SDL”.