Les produits échangeables ont contribué de l’ordre de 79,9% dans l’inflation constatée en 2022, ressort-il…
Cherté de la vie: la CDT annonce des manifestations dans tout le Maroc
Publié leLa Confédération démocratique du travail (CDT) annonce des marches de protestation dans les différentes provinces du Maroc, dimanche 19 février, une grève nationale dans la fonction publique et une marche nationale.
Réuni mercredi 8 février au siège central à Casablanca, le bureau central de la CDT a imputé la responsabilité de «l’aggravation de la crise sociale et de la cherté de la vie» au gouvernement avant de décider l’organisation de manifestations dans les différentes provinces du royaume, le dimanche 19 février, une grève générale dans la fonction publique ainsi qu’une marche nationale, dont la date n’a pas encore été fixée. Et ce, dans le sillage de la protestation contre la détérioration de la situation sociale et la flambée des prix.
«C’est une décision centrale de notre syndicat qui vise le sauvetage et la préservation du pouvoir d’achat qui ne cesse de s’effriter», nous a déclaré El Houssine El Yamani, membre de la CDT et secrétaire général du syndicat national des industries du pétrole et du gaz, affilié à la confédération.
Dans un communiqué parvenu à H24info, la CDT fustige «la flambée sans précédent des prix, l’effondrement du pouvoir d’achat des citoyennes et des citoyens, la paupérisation, le creusement des disparités sociales et spatiales à la suite d’une succession de crise».
Lire aussi: #Non_à_la_cherté_des_prix: le hashtag qui fait fureur sur les réseaux sociaux
La CDT pointe du doigt «l’entêtement du gouvernement a poursuivre les mêmes politiques adoptées depuis des décennies ainsi que son alignement au profit du capitalisme rentier et sa disposition à servir ses intérêts» a contrario «de l’adoption de l’austérité sur les volets sociaux».
Le syndicat, qui a tenu ce mardi 14 février un point de presse pour mettre la lumière sur sa décision d’organiser des manifestation partout dans le Maroc le dimanche prochain, critique également ce qu’il qualifie «d’indifférence du gouvernement vis-à-vis de la crise sociale asphyxiante que traversent plusieurs pans de la société et la non-adoption de mesures concrètes à même de protéger les citoyens de la crise inflationniste, des spéculations et des monopoles».
Le syndicat d’El Amaoui déplore entre autres le non-respect du gouvernement de ses engagements dans l’accord du 30 avril 2022 et à leur tête l’amélioration des revenus, le respect des libertés syndicales, l’institutionnalisation du dialogue social.